Dimanche 30 mars, deuxième tour pour les 6.455 villes qui n'ont pas encore de conseil municipal

Publié à 09h50, le 30 mars 2014 , Modifié à 09h52, le 30 mars 2014

Dimanche 30 mars, deuxième tour pour les 6.455 villes qui n'ont pas encore de conseil municipal
Le dimanche 30 mars, c'est le deuxième tour des élections municipales en France. (MaxPPP/Alexandre Marchi)

Quel résultat pour la majorité ? Combien de villes vont-elles tomber dans l'escarcelle de la droite ? La campagne d'entre deux tours a-t-elle réussi à mobiliser les 36,45% de Français qui ne sont pas allés voter la semaine précédente, pour le premier tour ?

Réponse ce dimanche avec le deuxième tour des élections municipales 2014.

La grande majorité des 36.681 communes de France n'ont eu besoin que d'un tour pour se choisir un conseil municipal. Mais parmi les 6.455 communes restantes, on dénombre la plupart des grandes villes.

Plusieurs pourraient basculer dans le camp de la droite, parmi lesquelles Strasbourg, Toulouse, Saint-Etienne, Reims, Metz, Caen, mais aussi des villes moyennes comme Angoulême, Belfort, Chambéry, Roanne, Périgueux. Même à Paris, le scrutin est plus serré que prévu entre la socialiste Anne Hidalgo et la candidate UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet.

Arrivé en tête dimanche dernier dans 21 communes - et l'emportant dès le premier tour à Hénin-Beaumont, dans le Pas-de-Calais - le Front national espère remporter plusieurs villes, dont Béziers et Fréjus. Dans une interview au Monde, la présidente du parti, Marine Le Pen, a assuré que la gestion des villes par le Front national sera - cette fois - exemplaire :

L’objectif n’est pas de faire des laboratoires idéologiques. En 1995, le FN n’était pas à notre étage d’aujourd’hui. Les maires à l’époque ont voulu frapper les esprits, avec l’impulsion très idéologique de Bruno Mégret. Je ne suis pas sur cette ligne, ce n’est pas mon état d’esprit. C’est une autre période qui s’ouvre.

D'où une légère sinistrose dans les rangs de la majorité. Vendredi, le député de l’aile gauche du PS Jérôme Guedj déclarait sans ambages dans le Parisien :

Il ne faut pas attendre de miracle. La logique, c’est une amplification des résultats du premier tour, avec des petits effets correctifs ici ou là…

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