"Fournée" d’artistes : Marine Le Pen parle d’une "faute politique"

Publié à 18h58, le 08 juin 2014 , Modifié à 21h09, le 08 juin 2014

"Fournée" d’artistes : Marine Le Pen parle d’une "faute politique"
Marine Le Pen et Jean-Marie Le Pen © MaxPPP

FAUTE - Marine Le Pen a finalement réagi, dimanche 8 juin. Auprès du Figaro, la présidente du Front national revient sur la sortie de son père, vendredi 6 juin, où le président d’honneur a proposé de faire une "fournée" des artistes s’opposant au FN. L’ancienne candidate à la présidentielle parle d’une "faute politique" même si elle se dit "convaincue que le sens donné à ses propos relève d'une interprétation malveillante".

Voici sa déclaration :

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Je suis convaincue que le sens donné à ses propos relève d'une interprétation malveillante. Il n'en demeure pas moins que, avec la très longue expérience qu'est celle de Jean-Marie Le Pen, ne pas avoir anticipé l'interprétation qui serait faite de cette formulation est une faute politique dont le Front national subit les conséquences.


Si cette polémique peut avoir une retombée positive, c'est celle de me permettre de rappeler que le Front national condamne de la manière la plus ferme, toute forme d'antisémitisme, de quelque nature que ce soit.

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Vendredi Dans son "Journal de bord n°366", publié vendredi 6 juin, Jean-Marie Le Pen a fustigé "le vieux Bedoche" [Guy Bedos, ndlr], "la vieille Maldonna" [Madonna, ndlr] et Yannick Noah. Puis, lancé par la frontiste Marie d’Herbais sur Patrick Bruel, l’ancien candidat à la présidentielle répond :

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On fera une fournée la prochaine fois.

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Une remarque qui a plongé le parti dirigé par Marine Le Pen dans l’embarras. Gilbert Collard a ainsi suggérer à Jean-Marie Le Pen de prendre sa "retraite" – ce que lui a valu les foudres du président d’honneur. Ce dernier, s'est défendu plusieurs fois, dimanche 8 juin, de tout attaque antisémite

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