RENTRÉE RATÉE - La rentrée médiatique d’Harlem Désir commence plutôt mal pour le secrétaire d’État chargé des Relations européennes. Cible privilégiée de la droite, l’ancien premier secrétaire du Parti socialiste est ce mardi 19 août attaqué par une partie de la gauche.
L’objet du courroux ? Sa sortie sur BFMTV à propos de Nadine Morano. Au lendemain de la polémique déclenchée par la nouvelle députée européenne à propos d’une femme voilée sur une plage, le secrétaire d’État a affirmé… comprendre la réaction de Nadine Morano.
Il n’en fallait pas plus pour que certains élus de gauche tombent sur lui à bras raccourcis. Alexis Bachelay, décidément très présent dans cet été politique, a moqué la sortie d’Harlem Désir. Le député PS des Hauts-de-Seine a jugé que le secrétaire d’État était un "multirécidiviste" en matière de dérapage verbal.
Aucune "compréhension" pour @nadine__morano ! @harlemdesir a encore parlé sans réfléchir. A sa décharge, c'est un multirécidiviste !
— Alexis Bachelay (@ABachelay) 19 Août 2014
Encore plus cash, Nicolas Bays a dénoncé "la spirale des déceptions" que génère Harlem Désir.
Harlem Désir n'est pas décidé à mettre fin à la spirale des déceptions qu'il génère !!
— Nicolas Bays (@nicolasbays) August 19, 2014
Le député PS du Pas-de-Calais a même relayé un message d’Antoine Détourné, ancien président des Jeunes socialistes. Voici ce que ce dernier a écrit :
Ce qui est rassurant dans le fait qu'Harlem Désir comprenne Morano? Le fait qu'il comprenne quelque chose...
Mardi 19 août, sur BFM TV, Harlem Désir est revenu sur la polémique allumée Nadine Morano à propos d'une femme voilée à la plage. Voici ce qu’il a déclaré :
La plage est un espace de libertés, et c'est un endroit où l'on n’aime pas l'idée que quand un couple arrive, les deux membres de ce couple n'aient pas la même possibilité de profiter de cet espace de libertés. J'ai bien vu que Nadine Morano avait voulu se saisir d'une affaire de ce type. C'est pas une affaire d'ailleurs, c'est une scène à laquelle elle a assisté. Je peux comprendre sa réaction.