Jean-Christophe Cambadélis ne croit pas que Cécile Duflot rompra les ponts avec l’exécutif

Publié à 20h28, le 30 janvier 2015 , Modifié à 20h45, le 30 janvier 2015

Jean-Christophe Cambadélis ne croit pas que Cécile Duflot rompra les ponts avec l’exécutif
Jean-Christophe Cambadélis, le 11 janvier 2015 © JOEL SAGET / AFP

Contrairement à Jean-Marie Le Guen, Jean-Christophe Cambadélis ne considère pas que Cécile Duflot soit "en voie de radicalisation". Une posture, les attaques récurrentes de l’ex-ministre du Logement contre la politique du gouvernement ? C’est ce que sous-entend le patron du PS dans une confidence à l’édition du magazine Challenges publiée jeudi 29 janvier :

Elle restera au chaud au bord du Rubicon, parce que l’eau est trop froide. De toute façon, elle ne rompra pas avec nous, car elle briserait son parti en deux.

Une allusion (peu diplomatique) aux forces centrifuges qui malmènent Europe Ecologie-Les Verts, toujours divisée entre ceux qui plaident pour l’union de toute la gauche, PS compris et ceux qui appellent au rassemblement de toutes les formations de gauche opposées à la politique de l’exécutif, jugée trop libérale.

Dernier épisode significatif de ces divisons, cet appel d’un porte-parole d’EELV à organiser une primaire pour 2017 réunissant les écologistes, le Front de gauche, Nouvelle Donne et les socialistes en rébellion contre la ligne de l’exécutif. Une initiative condamnée par Jean-Christophe Cambadélis mais aussi par plusieurs responsables des Verts.

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