Jean-Marc Germain prend Manuel Valls et la loi Copé sur la burqa en exemple pour expliquer sa fronde

Publié à 10h24, le 17 juin 2014 , Modifié à 10h25, le 17 juin 2014

Jean-Marc Germain prend Manuel Valls et la loi Copé sur la burqa en exemple pour expliquer sa fronde
Jean-Marc Germain sur Europe 1.

A l’heure où le Parlement s’apprête à débattre du houleux budget rectificatif, les "frondeurs" du PS sont acculés. Entre intimidation et dramatisation, Jean-Marie Le Guen les a qualifiés de "soi-disant socialistes" alors que le gouvernement fait planer la menace du passage en force.

Pour Jean-Marc Germain, Monsieur Anne Hidalgo à la ville et ex bras droit de Martine Aubry, c’est par amitié pour Manuel Valls qu’il fronde, comme il l’avait expliqué sur France 3 le 26 avril. Un Manuel Valls qu’il convoque à nouveau pour justifier sa position critique vis-à-vis de la politique économique du gouvernement... Valls.

Invité d’Europe 1, ce mardi 17 juin, avant la réunion du groupe PS, le député des Hauts-de-Seine a ainsi pris un exemple récent impliquant le Premier ministre pour s’expliquer :

Je veux dire une chose très importante : le Premier ministre a eu aussi cette distinction par rapport à son parti et son groupe, notamment à propos de la burqa. Nicolas Sarkozy et Jean-François Copé avaient fait une loi pour interdire la burqa, le PS a dit qu'il proposait de s'abstenir.

Or Manuel Valls, alors connu pour ses positions iconoclastes au sein du PS, a soutenu cette loi sur la burqa. Loi qu’il a votée.

Et Jean-Marc Germain de poursuivre :

On pensait qu'il fallait combattre la burqa non pas avec un texte ad hoc mais avec les armes de la République. Manuel Valls a dit qu'il fallait être beaucoup simple, qu'il fallait voter cette loi parce que c'était très important pour l'identité de la France : je pense qu'il a eu raison contre nous.

"On est un peu dans cette situation aujourd'hui, d'un vote en conscience", ajoute-t-il en guise de conclusion, refusant de se placer en dehors de la majorité.

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