Jean Sarkozy reconnaît que sa nomination à l'Epad était "une erreur"

Publié à 14h26, le 14 décembre 2014 , Modifié à 14h29, le 14 décembre 2014

Jean Sarkozy reconnaît que sa nomination à l'Epad était "une erreur"
Jean Sarkozy © Captures d'écran Canal+

On a retrouvé Jean Sarkozy. Plutôt discret – si ce n'est quand il accueille à Neuilly-sur-Seine deux des trois prétendants à la succession de Jean-François Copé à la présidence de l'UMP ou quand il donne son avis sur la loi Hamon - le fils de s'est vu consacré un reportage, diffusé ce dimanche 14 décembre dans Le Supplément de Canal +.

Celui qui prend un malin plaisir à caricaturer François Hollande se livre – un peu. Il revient surtout sur la polémique née en octobre 2009 sur son arrivée à l'Epad, l'organisme qui gère l'aménagement du quartier de la Défense. Il était alors en deuxième année de droit, ce qui pouvait sembler *un peu* juste.

La gauche – et même certains à droite - avait accusé Nicolas Sarkozy, alors président de la République, de "placer son fils", pour reprendre les mots de Ségolène Royal.

Jean Sarkozy ne va pas si loin. Il admet néanmoins qu'il s'agissait d'une "erreur". Devant les caméras de Canal+, il dit :

Ça a été un événement marquant, et ça a été une erreur bien sûr, une erreur et une blessure. Une erreur parce que je ne savais pas à l'époque, peut-être, la valeur des symboles. Je ne me percevais pas à l'époque comme pouvant être instrumentalisé comme ça. C'est peut-être une évidence pour vous, aujourd'hui avec le recul mais à 22 ans je n'avais pas ce regard en 3 dimensions.

Un extrait à retrouver en vidéo ci-dessous : 



Cette"erreur" n'a pourtant pas fait naître une quelconque rancœur envers Nicolas Sarkozy, qui ne l'a pas empêché de se présenter à l'Epad. "Autant c'est un homme d'autorité, autant c'est quelqu'un qui laisse les gens qu'il aime, et ses enfants en particulier, très libres", admet juste Jean Sarkozy.

Finalement, le 22 octobre 2009, Jean Sarkozy avait décidé de renoncer à se présenter à la présidence de l'Epad. "Je ne veux pas d'une victoire qui porte le poids d'un tel soupçon. Je n'accepte pas que ce soupçon de favori, de passe-droit ou de traitement de faveur puisse peser", avait-il dit sur France 2. 

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