L'organisation de la primaire au menu du déjeuner Juppé/Sarkozy

Publié à 15h36, le 03 décembre 2014 , Modifié à 15h52, le 03 décembre 2014

L'organisation de la primaire au menu du déjeuner Juppé/Sarkozy
© MAXPPP

#Voilà qui me va bien - Alain Juppé a déjeuné ce mercredi 3 décembre avec Nicolas Sarkozy, quatre jours après l'élection de ce dernier à la tête du parti. Si Alain Juppé semble plus que réticent à l'idée de siéger au comité des Ex-Premiers ministres voulu par l'ex-président de la République, il semble satisfait de leur discussion sur ...l'organisation de la primaire pour 2016. Il l'explique dans son blog.  Titre : "Une bonne rencontre"

Nicolas Sarkozy a promis - relate Alain Juppé- de les organiser "sans arrière pensée." 

Mardi, Nicolas Sarkozy semblait donner des gages en nommant Thierry Solère, député UMP proche de Bruno Le Maire pour l'organisation de cette consultation décisive pour le parti.

Alain Juppé explique le probable déroulé des évènements :"mise en place immédiate d’un groupe de travail chargé de remettre un rapport dans les 2 mois. La feuille de route de ce groupe serait claire : corps électoral élargi avec une cible de plusieurs millions de votants; "charte" (ou tout autre dénomination) énonçant les valeurs auxquelles souscriront les électeurs; modalités techniques du vote et de son organisation; instance du type "Haute Autorité" garantissant la transparence du scrutin; calendrier des opérations… Ce rapport sera soumis au bureau politique qui prendra les décisions requises, avec un agenda de mise en œuvre opérationnelle permettant la tenue des primaires au plus tard à la rentrée de septembre/octobre 2016. Voilà qui me va bien."

Qui va participer ? Qui pourra se présenter ? Avec ou sans le Modem de François Bayrou ? Les contours de la primaire ne sont pas bien définis mais, sur les principes, entre Alain Juppé et Nicolas Sarkozy, pourtant rivaux dans la course à l’Élysée, officiellement ça roule.

Dans la conclusion, Alain Juppé insiste sur la bonne volonté réciproque :

Nous sommes bien conscients l’un et l’autre que ce que les Français attendent d’abord de nous, ce sont des réponses à leurs inquiétudes et des raisons d’espérer. Nous allons, je pense, l’un et l’autre y contribuer. C’est en tout cas ma détermination.

L'un et l'autre comme si l'ex-Premier ministre excluait déjà de la course tous les autres candidats ?

Du rab sur le Lab

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