C'est le premier hic de la présidence Sarkozy. La première erreur de casting. Elle était la recrue "houleuse" de Nicolas Sarkozy, imposée par Nathalie Kosciusko-Morizet : Fatima Allaoui, nommée secrétaire nationale de l’UMP vendredi 12 décembre, se voit retirer de ses fonctions à l'UMP, ce lundi 15 décembre. Soit quatre jours à peine après sa nomination.
La cause ? Son passé, récent, à l’extrême droite . Elle avait adhéré au Siel, comme l’a révélé Libération, un mouvement proche du Rassemblement bleu marine de Marine Le Pen, la présidente du Front national, et lié au FN.
Et c’est NKM elle-même qui annonce la nouvelle dans un communiqué. Elle écrit :
"Madame Fatima Allaoui, Conseillère Régionale UMP de Languedoc-Roussillon, nommée Secrétaire Nationale de l'UMP pour son parcours, ses compétences et son engagement politique qui n'avait jamais laissé transparaître la moindre ambiguïté à l'égard du Front National et des partis d'extrême droite, a admis avoir adhéré il y a un mois, à un parti d’extrême droite. Dans ces conditions, sa responsabilité de Secrétaire Nationale lui est retirée.
"
"Confiance trahie", a ajouté aussitôt la vice-présidente déléguée de l'UMP sur Twitter qui insiste sur le fait qu'"aucun rapprochement avec l'extrême droite ne sera toléré" :
Confiance trahie par Fatima Allaoui. Aucun rapprochement avec l'extrême droite ne sera toléré http://t.co/dQ62FaqTWRpic.twitter.com/aO3sQD5vWE
— N. Kosciusko-Morizet (@nk_m) 15 Décembre 2014
Ce lundi 15 décembre, après la polémique née de l'annonce du passé controversé de la nouvelle "SN" de l'UMP, NKM avait assuré qu'elle ignorait les liens de Fatima Allaoui avec l'extrême droite . L'ayant appris, elle, avec Nicolas Sarkozy, en ont donc tiré les conséquences.