Officiellement, ils se réjouissent, à gauche, du retour de Nicolas Sarkozy. Jean-Marie Le Guen , Jean-Christophe Cambadélis, tous se disent heureux du retour sur le ring de l'ancien président, espérant un resserrement des rangs à gauche. Bernard Cazeneuve n'est pas de cet avis. Le ministre de l'Intérieur fait tout pour minimiser l'impact du futur retour de Nicolas Sarkozy.
Invité de France Info ce 15 septembre , Bernard Cazeneuve range le retour de Nicolas Sarkozy au rang des marronniers médiatiques :
"Le retour de Nicolas Sarkozy, depuis deux ans, on l'annonce chaque semaine. C'est un non-événement. C'est une semaine de plus avec l'annonce du retour de Nicolas Sarkozy.
"
Et Bernard Cazeneuve d'attaquer sur le bilan de l'ancien président :
"Nicolas Sarkozy a gouverné le pays pendant dix ans. Cinq ans comme ministre, cinq ans comme président de la République. Il l'a laissé dans la situation que l'on sait. Il revient pour nous expliquer comment il faut faire tout ce qu'il n'a pas réussi à faire.
Et nous, nous sommes confrontés aux problèmes qu'il a laissés. Donc c'est "épiphénoménal", le retour de Nicolas Sarkozy. Ce qui compte c'est de faire le travail aujourd'hui.
"
Pour l'emploi du mot "épiphénoménal", on repassera. A moins que Google ne se trompe .