Contrairement à Nicolas Sarkozy, Bruno Le Maire ne veut pas de fusion avec l'UDI: "fusion veut dire confusion"

Publié à 09h00, le 15 septembre 2014 , Modifié à 09h47, le 15 septembre 2014

Contrairement à Nicolas Sarkozy, Bruno Le Maire ne veut pas de fusion avec l'UDI: "fusion veut dire confusion"
Montage le Lab © i>Télé

LA JOUE PAS COMME SARKO - On a vu des fusions mieux engagées. Après l'affirmation par le Parisien que Nicolas Sarkozy souhaite, à l'avenir, fusionner l'UMP et l'UDI, les ténors du parti centriste ont commencé par dire non. Tous, sans exception . A l'UMP, tout le monde n'est pas de son avis non plus. Bruno Le Maire, soucieux de cultiver sa différence avec l'ancien président qu'il affrontera lors du prochain congrès de l'UMP, rejette en bloc toute idée de fusion avec l'ancien parti de Jean-Louis Borloo.

Invité d'i>Télé, l'ancien ministre UMP dégaine une formule toute faite censée marquer les esprits: "fusion veut dire confusion".

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Moi je veux un parti de droite. 100% de droite. Je refuse cette idée de fusion avec l'UDI. Fusion veut dire confusion, et nous avons besoin de clarté. Je respecte l'UDI comme partenaire. Nous devrons travailler avec l'UDI à l'avenir, mais je veux un parti 100% de droite, pour éviter la confusion dans laquelle on vit depuis 10 ou 20 ans à droite. On mélange les idées de droite, de gauche, du centre, on ne sait pas très bien quelles sont nos idées. 

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Bruno Le Maire martèle également qu'il sera, lui, un président de l'UMP "100% disponible pour les militants". Façon plus élégante pour Bruno Le Maire de dire que Nicolas Sarkozy ne le sera pas. Et puisqu'il compte bien profiter des potentielles faiblesses de son futur adversaire, Bruno Le Maire aimerait bien également parler de l'affaire Bygmalion pendant la campagne pour la présidence de l'UMP :

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Où est passé l'argent des militants ? Ils ont été volés de leur cotisation. Il faut que nous ayons ce débat. 

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Nicolas Sarkozy assure qu'il ne savait rien de l'explosion des coûts de sa campagne en 2012. Jean-François Copé, qui dirigeait alors le parti, a été contraint de démissionner après cette affaire de surfacturation.

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