Le feu s'éteint. De la polémique sur les crèches de Noël, démarrée début décembre au conseil général de Vendée, ne restent que des braises. Alors Stéphane Ravier, maire FN du VIIème secteur de Marseille essaye de souffler dessus.
Ce mardi 9 décembre, l'élu frontiste tente de transposer la polémique au Sénat. Il le fait au travers d'un tweet dans lequel il s'interroge sur un ton provocateur :
"Croix chrétienne, Jeanne d'Arc : les talibans laïcards vont-ils exiger que les plafonds du #Sénat soient repeints ?
"
Stéphane Ravier avait été l'un des premiers à surfer sur la polémique née après l'interdiction de la crèche de Noël du conseil général de Vendée. Vendredi 5 décembre, l'élu marseillais avait diffusé une photo de la crèche exposée dans la mairie des 13ème et 14ème arrondissements de Marseille.
D'autres élus FN avaient fait de même, comme Julien Sanchez, maire frontiste de Beaucaire. Des initiatives qui avaient été salués par Marion Maréchal – Le Pen :
Bravo à @RobertMenardFR et @jsanchez_fn qui ont décidé de défendre nos traditions avec leur crèche de Noël.
— Marion Le Pen (@Marion_M_Le_Pen) 5 Décembre 2014Mais l'intérêt politique pour les crèches de Noël ne saurait se limiter au Front national.
Dès mercredi 3 décembre, c'est le patron des sénateurs UMP Bruno Retailleau qui s'était insurgé contre l'interdiction de la crèche du conseil général de Vendée. Deux jours plus tard sur i>Télé, Nicolas Dupont-Aignan s'est lui-aussi indigné, se demandant s'il, finalement, il n'allait pas lui aussi installer une crèche dans sa ville.
Lundi 8 décembre, le président UMP du conseil général des Alpes-Maritimes Éric Ciotti avait lui-aussi médiatisé l'installation d'une crèche dans le hall de l'hôtel du département.
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