Xavier Bertrand a un autre argument pour vendre sa candidature à la primaire UMP : LUI vient du privé

Publié à 10h42, le 28 janvier 2015 , Modifié à 12h59, le 28 janvier 2015

Xavier Bertrand a un autre argument pour vendre sa candidature à la primaire UMP : LUI vient du privé
Xavier Bertrand © GUILLAUME BAPTISTE / AFP

On connaissait Xavier Bertrand "l’anti-parisien", Xavier Bertrand "l’anti-ENA" ou Xavier Bertrand "l’anti-cabinets ministériels" mais on avait manifestement oublié Xavier Bertrand "l'anti-hauts fonctionnaires". Invité de Radio Classique ce mercredi 28 janvier, le candidat à la primaire UMP a dégainé un nouvel argument "anti-système" censé le singulariser parmi ses concurrents à droite : lui est issu du monde de l’entreprise privée. Et d’ironiser :

"

Alors c’est vrai qu’on n'est pas nombreux. Je dois même quasiment être le seul dans ceux que vous venez d’indiquer (Fillon, Sarkozy, Juppé, Le Maire, NDLR). Ça veut dire que je connais peut-être plus que d’autres la réalité de ce dont on a besoin.

"

L’homme de terrain contre les technocrates, le Français ordinaire contre les aristocrates de la politique, un petit refrain que le député de l’Aisne n’a cessé de fredonner ces derniers mois. Quitte à flirter parfois avec la mauvaise foi.

Mais sur ce coup-là, difficile de lui donner tort : contrairement à l’ex-agent d’assurances Bertrand, Alain Juppé et Bruno Le Maire n’ont connu que les grands corps de l’Etat et les cabinets ministériels, François Fillon est élu depuis ses plus tendres années et Nicolas Sarkozy n’a pas vraiment eu le temps de devenir un ténor du barreau.

[BONUS TRACK] Avec Sarkozy, "on se parle franchement"

Avec l’ancien chef de l’Etat, la relation a viré définitivement à l’aigre. Des rapports orageux que Xavier Bertrand met sur le compte de leur franc-parler respectif :

"

Je pense que lui et moi, on a un avantage, on se dit les choses et on parle clairement. Les rapports hypocrites, c’est pas notre genre, ni à lui ni à moi.

"

On ne va pas contredire celui que Nicolas Sarkozy aurait qualifié avec élégance de "petit assureur". Mais du privé, s'il-vous-plaît.

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