Manuel Valls promet que la PMA ne sera pas discutée d'ici 2017

Publié à 09h28, le 28 avril 2014 , Modifié à 09h34, le 28 avril 2014

Manuel Valls promet que la PMA ne sera pas discutée d'ici 2017
Manuel Valls © Reuters

ÉCHO - La PMA, ce n’est ni pour aujourd’hui, ni pour demain, ont martelé en chœur Manuel Valls et Marisol Touraine, dimanche 27 avril. Le premier l’a fait depuis le Vatican où il se trouvait, représentant de la France aux canonisations de Jean XXIII et Jean-Paul II.

Cité par Le Figaro, le Premier ministre assure que le gouvernement s’opposera à tout texte ou amendement sur la PMA [procréation médicalement assistée] "jusqu’à la fin de la législature", c’est-à-dire 2017.

Une déclaration en phase avec celle de la ministre des Affaires sociales qui, dimanche 27 avril sur France 3, répétait une nouvelle fois que la PMA n’était pas "à l’ordre du jour" :

La question de la PMA n’est pas la question qui préoccupe de façon majoritaire les Français. Et je le dis fortement, ce n’est pas une question qui aujourd’hui est sur la table.

Une manière, pour Manuel Valls comme pour Marisol Touraine, de déminer le terrain de Laurence Rossignol. Jeudi 24 avril, sur France Inter, la secrétaire d’État à la Famille a expliqué que plusieurs sujets comme l’adoption ou l’accès aux origines étaient en suspens, à cause de la PMA :

Tous ces sujets, on ne peut pas en discuter car le débat est surplombé par les questions de procréation médicalement assistée et derrière, pour certains, de gestation pour autrui, c'est-à-dire de mère porteuse.

Ces positions sont conformes avec les déclarations du précédent gouvernement. Interrogée par France-Soirdébut février 2014, Marisol Touraine avait assuré qu’il n’était pas "question de légiférer sur la gestation pour autrui". Quant à la PMA, elle n’était pas - déjà - "à l’ordre du jour". 

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