L'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de l'UMP a sonné la fin de la récré. Les retards, les départs précipités, tout ça c'est ter-min-né. Selon Marianne, le successeur de Jean-François Copé a décidé d'imposer une discipline de fer à tous ses secrétaires nationaux. Et gare à ceux qui ne respecteraient pas les règles.
Dans le collimateur de Nicolas Sarkozy, ces ténors qui pensent qu'ils peuvent arriver en retard aux réunions ou partir un peu plus tôt que prévu. Marianne raconte ainsi cette commission exécutive de laquelle ont voulu discrètement s'éclipser Thierry Mariani, Éric Ciotti et Christian Estrosi. Les trois élus devaient prendre leur avion.
Une excuse qui n'a pas vraiment ému Nicolas Sarkozy qui y est allé de son commentaire glaçant :
"Je comprends que notre famille politique soit malade si nous ne sommes pas capables de rester une heure pour travailler ensemble.
"
Mais puisqu'il n'y a que les menaces qui fonctionnent, le nouveau président de l'UMP a confié une missionau directeur général de l'UMP Frédéric Péchenard. Il lui a dit :
"Frédéric, vous noterez les présents au début, et à la fin de la réunion. Au bout de trois retards ou départs anticipés, un secrétaire national n’est pas secrétaire national.
"
Comme s'il gérait un lycée, Nicolas Sarkozy a donc demandé à l'ancien directeur de la Police nationale de fliquer ceux qui montreraient une certaine légèreté dans le respect de la ponctualité.
L'entourage de Nicolas Sarkozy parle de son côté à Marianne de "second degré" de la part de Nicolas Sarkozy même si on reconnait qu'il est important d'être à l'heure.