30 MILLIONS D'AMIS – Jean-Vincent Placé est un fan de volailles. On l'a vu, à l'occasion du 8 mars, poser avec une poule pour dénoncer le machisme de la classe politique. On le retrouve, ce lundi 16 mars, parler d'un autre volatile tout aussi délicieux pour, cette fois, critiquer le fonctionnement d'Europe Écologie – Les Verts, son propre parti.
On le sait, l'ambiance n'est pas hyper chaleureuse en ce moment chez les écolos. Entre le camp Cécile Duflot qui lorgne du côté de Jean-Luc Mélenchon et celui de Jean-Vincent Placé – ou François de Rugy – qui préfère regarder vers les socialistes, ça ne vas pas trop.
C'est là qu'intervient la métaphore animalière de Jean-Vincent Placé. Cité par le Monde ce lundi 16 mars, le sénateur EELV de l'Essonne dit :
François de Rugy dit que le parti est au bord de la mort clinique. Il a en tout cas fini sa boucle post-Cohn-Bendit : c’est un canard sans tête qui a perdu tout son sang.
Une image que Jean-Vincent Placé n'est pas le premier à utiliser. Un exemple parmi d'autres avec l'UMP Christian Jacob qui, en mars 2013 sur RTL, disait "on est face à un gouvernement qui de plus en plus ressemble à un canard sans tête". Cette fois, cependant, la métaphore est encore plus notable car elle concerne EELV, le parti auquel appartient Jean-Vincent Placé. Et valide qui plus est les craintes de certains de voir le parti vert imploser.
Le sénateur n'est cependant pas le seul à évoquer un animal pour critiquer dans son camp. "Jean-Vincent, c’est un élan. Il voit deux arbres écartés, n’a pas la place pour passer avec ses bois, mais il fonce quand même. C’est un génie pour fignoler des accords électoraux, mais à chaque fois qu’il tente des coups stratégiques, ça rate", relève ainsi un dirigeant EELV, cité par le quotidien du soir.
EELV est peut-être un canard sans tête mais on continue de s'y écharper dans tous les coins. Coin.