Pour le secrétaire d’Etat Jean-Marie Le Guen, les frondeurs sont des députés "soi-disant socialistes"

Publié à 08h19, le 17 juin 2014 , Modifié à 08h22, le 17 juin 2014

Pour le secrétaire d’Etat Jean-Marie Le Guen, les frondeurs sont des députés "soi-disant socialistes"
Jean-Marie Le Guen. © Maxppp.

Dramatiser et menacer. Avant la réunion du groupe PS sur les amendements budgétaires, et en présence de Manuel Valls, ce mardi 17 juin, la majorité et exécutif ont joué sur ces deux tableaux. D’un côté la menace d’en arriver au passage en force via le 49-3. De l’autre, la dramatisation des divisions au sein de la majorité parlementaire pour acculer les députés dits "frondeurs".

Des députés "soi-disant socialiste", dixit le "cogneur" - comme le qualifient de nombreux élus PS – Jean-Marie Le Guen ce 17 juin sur France Inter. Et le secrétaire d’Etat chargé des Relations avec le Parlement d’appuyer sur le mot "problème", pour parler des prises de position d’une partie du groupe socialiste.

Je discute avec tous les parlementaires du groupe PS, de la majorité. Qu’est-ce que c’est que d’appartenir à la majorité ? C’est voter un budget. Nous allons voir. Si un certain nombre de députés soi-disant socialistes ne votaient pas pour le budget, il y aurait indiscutablement un problème nouveau.

Quant aux députés qui n’ont pas accordé leur confiance au gouvernement dirigé par Manuel Valls – ils étaient 11 -, Jean-Marie Le Guen prévient que ce problème "objectivement très grave", n’a pas été "purgé".

"Soi-disant", "purgé". Un sens de la sémantique qui ne devrait pas apaiser les esprits avant de se retrouver salle Victor Hugo, ce mardi, entre députés divisés de la majorité socialiste.

Quelques minutes à peine après cette interview, le socialiste - et ex-député - Jérôme Guedj a raillé cette utilisation du terme "soi-disant" par Jean-Marie LE Guen, dénonçant une "stratégie de tension et de provocation" :

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