LIVE-TWEET - Un nouveau mercredi, un nouveau conseil des ministres pour les membres du gouvernement Valls, sur fond de mise en examen de l'ancien président de la République, Nicolas Sarkozy et de fronde amollie des députés PS. L'ordre du jour est à consulter ici.
Le compte-rendu est assuré par Stéphane Le Foll et à suivre avec @DelphineLegoute.
#SARKOZY
L'ex-président de la République a été mis en examen dans la nuit du 1er au 2 juillet pour corruption active, trafic d'influence actif et recel de violation du secret professionnel. Les enquêteurs le soupçonnent d'avoir cherché à obtenir des informations sur le dossier Bettencourt auprès d'un magistrat de haut rang en échange de la promesse d'un poste de prestige à Monaco. Avant cette mise en examen, Nicolas Sarkozy avait été placé en garde à vue une quinzaine d'heures, une première pour un ancien chef d'Etat.
Comment le gouvernement doit commenter cette actualité ? Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement, applique à la lettre les consignes du président de la République: rappeler la présomption d'innocence de Nicolas Sarkozy :
Hollande en fin de conseil des ministres a rappelé 2 règles en matière de justice: "indépendance de la justice et présomption d'innocence"
— Delphine Legouté (@DelphineLegoute) July 2, 2014
N'y a-t-il pas là une contradiction avec Manuel Valls, qui parlait de "faits graves" quelques heures plus tôt ? Stéphane Le Foll sort les rames :
Manuel Valls a les mêmes informations que celles dont tout le monde dispose aujourd'hui. Je rappelle les deux principes qu'a rappelés le pr: la présomption d'innocence et l'indépendance de la justice.
Interrogé sur le sujet, le secrétaire d'Etat à la Réforme territoriale (et grand spécialiste du droit au Parti socialiste) a les mêmes éléments de langage :
Vallini sur Sarkozy, synthétique: "présomption d'innocence et indépendance de la justice"
— Delphine Legouté (@DelphineLegoute) July 2, 2014
Plus disert, Thierry Mandon y va de son commentaire politique sur les difficultés judiciaires de Nicolas Sarkozy :
Si Sarkozy n'est pas disculpé, cela aura "un effet boulet" sur son retour en politique, selon Mandon
— Delphine Legouté (@DelphineLegoute) July 2, 2014
Thierry Mandon sur Sarkozy: "Les faits qui lui sont reprochés sont tres graves, la justice fait son travail" pic.twitter.com/1RbxyFDHZO
— Delphine Legouté (@DelphineLegoute) July 2, 2014
#L'EMMERDEUSE
Ségolène Royal qualifiée d'emmerdeuse par l'Express ? Manuel Valls s'est déjà dit "choqué". La principale intéressée l'est également :
Royal sur la une de L'Express: "Pourquoi démolir, pourquoi manquer de respect, pourquoi insulter ?!"
— Delphine Legouté (@DelphineLegoute) July 2, 2014
# EMBELLIE SONDAGIÈRE
Champagne à l'Elysée: François Hollande remonte dans les sondages. Dans le dernier baromètre Ifop Paris Match, le chef de l'Etat voit sa cote de confiance remonter de cinq points. Mais n'y voyez surtout pas d'effet Coupe du Monde selon Thierry Mandon :
+5 points dans les sondages pour Hollande: pas d'effets coupe du monde mais une "amélioration de la gouvernance" selon Mandon
— Delphine Legouté (@DelphineLegoute) July 2, 2014
#FRONDEURS
Les députés socialistes frondeurs se sont couchés le 1er juillet lors du vote du budget rectificatif, estimant que les baisses d'impôts pour près de 4 millions de familles était un signe suffisamment positif de la part du gouvernement. Un seul, Christophe Léonard, s'est abstenu lors du vote. Les frondeurs ciblent en revanche désormais le projet de loi de finances rectificative de la sécurité sociale.
"Des frondeurs, quels frondeurs ?" répond en substance Stéphane Le Foll :
Des frondeurs ? Le Foll rappelle qu'il y a eu un "vote très large et clair du groupe PS" sur le PLFR
— Delphine Legouté (@DelphineLegoute) July 2, 2014
#VOTE BLOQUÉ
Face à ces mêmes frondeurs, l'exécutif menace d'avoir recours au vote bloqué, cette procédure permettant de n'examiner que les amendements validés par le gouvernement. Un pouvoir de la Constitution pour "empêcher les débats entre socialistes au sein de l'hémicycle", selon Manuel Valls.
#NOMINATION
Comme annoncé par Europe 1, l'ancienne ministre chargée de la Famille, Dominique Bertinotti, est nommée conseillère d'Etat.