#QAG – Comme chaque mercredi, les députés se retrouvent pour la traditionnelle séance de questions au gouvernement. Le Lab vous propose ses morceaux choisis de cette séquence de la vie parlementaire.
# Par ici le programme
#DirectAn#QAG à 15h en séance publique http://t.co/uRo2QHCdX5pic.twitter.com/zLLYtMnFRC
— Assemblée nationale (@AssembleeNat) 10 Décembre 2014# Blagounette gouvernementale
Le député UMP Sébastien Huyghe interroge Christiane Taubira sur la présence, dans la loi Macron présentée ce mercredi en conseil des ministres, de nombreuses mesures concernant des professions juridiques. Il accuse le gouvernement de jeter "à la vindicte populaire et même aux chiens" les représentants de ces professions, dont la réglementation, juge-t-il, doit rester de la compétence du ministère de la Justice.
La garde des Sceaux lui répond :
"Merci de défendre le champ de compétence de la chancellerie. Je vous connais assez pour savoir que ça n’est pas un hommage à ma personne.
"
Une petite blague qui fait bien rigoler Emmanuel Macron, ministre de l'Économie :
# Loi Macron = mariage pour tous
Interrogé sur cette loi polémique, Emmanuel Macron vient la défendre au micro. Et il développe alors un argumentaire que le gouvernement avait déjà avancé pour défendre le mariage pour tous :
"En rien ce projet ne vient enlever des droits, il vient en donner à d'autres.
"
# Point "et des impôts"
Comme Le Lab le faisait remarquer mardi, Michel Sapin est désormais l'objet d'une nouvelle boutade, lors des questions au gouvernement. Lorsque Claude Bartolone l'appelle au micro, il le présente comme "Monsieur le ministre des Finances et des Comptes publics". Certains, sur les bancs de l'opposition, ajoutent alors "et des impôts !"
Et ça n'a pas manqué ce mercredi, lors de sa seconde intervention dans l'hémicycle.
# Coup de mou
Les #QAG se déroulent à l'heure de la digestion. Alors chaque semaine, certains députés sont victimes de petits coups de barre. Cette semaine, c'est Bruno Le Maire qui succombe :
On ne sait toutefois pas ce qui est en cause : un déjeuner un peu trop lourd ou une campagne pour la présidence de l'UMP menée tambour battant.
# Hollandisme vs sarkozysme
Porte-parole de Nicolas Sarkozy pendant sa campagne pour la présidence de l'UMP, Gérald Darmanin a depuis été nommé secrétaire général adjoint du parti, chargé des élections. Mais il n'en demeure pas moins un fidèle soutien de Xavier Bertrand, candidat à la primaire de la droite pour 2017. Alors quand il prend la parole, Gérald Darmanin estime que le député-maire de Saint-Quentin "a eu raison de dire" que, lors de l'intervention de Manuel Valls au JT de France 2 dimanche, "on a vu François Hollande à la télévision".
Le premier ministre lui répond en le ramenant à son positionnement politique à cheval entre Xavier Bertrand et Nicolas Sarkozy :
"Je ne sais pas si j'ai été touché par le hollandisme, mais je crois que vous, vous avez été touché par le sarkozysme, n'en déplaise à Xavier Bertrand.
"
Manuel Valls termine sa réponse en accusant Gérald Darmanin d'"abaisser la République" par ce genre de réflexions. Une saillie qui lui vaut l'ovation de la gauche.
# Agenda
Vous êtes-vous jamais demandé à quoi ressemblait l'agenda d'un député ? La réponse en images :
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