#QAG - Et voilà, comme tous les mercredis, les députés se retrouvent pour la traditionnelle séance de questions au gouvernement, séance qui devrait être marqué par la lutte contre le terrorisme, quelques heures à peine après la conférence de Manuel Valls sur le sujet à l'Élysée.
Comme toujours, le Lab vous délivre ses instants choisis :
#Ordre de passage
#DirectAn A 15h, les #QAG en séance publique http://t.co/uRo2QHCdX5pic.twitter.com/Zppoxblzv7
— Assemblée nationale (@AssembleeNat) 21 Janvier 2015#Fausse alerte
Vite vite. Bernard Cazeneuve répond avant la séance de QAG aux questions de France 3. "Je vous libère car je sais que vous devez répondre à la première question", glisse la journaliste.
Et hop, le ministre de l'Intérieur quitte la tribune et rejoint les bancs de l'Assemblée durant la question du député UMP Philippe Gosselin.
Mais fausse alerte : c'est Christian Eckert, secrétaire d'État au Budget qui répond à la question.
#L'apartheid à l'Assemblée
C'est le mot polémique du jour, utilisé mardi 20 janvier par Manuel Valls, évoquant un "apartheid territorial, social et ethnique" en France. Un choix des mots qui ne ravit ni à droite, ni à gauche.
Durant les QAG, un député se tient donc informé en consultant un article du Parisien.
#Confusion
Brouhaha sur les rangs écolo alors que Ségolène Royal parle nucléaire et énergie renouvelable.
Elle dit :
"Nous devons rééquilibrer notre modèle énergétique. C'est ce que nous faisons puisque la loi prévoit de réduire la part du nucléaire dans la consommation finale d'électricité pour passer de 50% à 75%, c'est
"
déjà un effort considérable de montée en puissance des énergies renouvelables.
Une formulation un poil maladroite qui laisse penser que la part du nucléaire augmente en France. D'où l'émotion sur les bancs EELV.
#Apartheid toujours
Laurent Wauquiez est en colère. Les mots de Manuel Valls ne lui ont pas plus, mais alors pas du tout.
Il dit :
"Un apartheid, c'est-à-dire le racisme d'État, la ségrégation des populations noirs par les populations blanches. […] La France serait-elle raciste selon vous ? Monsieur le Premier ministre, la France ce n'est pas Soweto.
"
Et le député UMP d'estimer que les propos de Manuel Valls "ne sont pas compatibles avec l'unité nationale".
Manuel Valls lui répond et maintient ses mots :
"Je suis profondément républicain comme vous tous et je pense que la réponse c'est l'État, c'est l'ordre républicain. […] On entasse les mêmes populations, avec les mêmes origines.
"
Et le Premier ministre de revenir sur "cette réponse, celle de l'État, celle de l'ordre républicain, celle des moyens, celle que nous avons commencé à donner dès ce matin".
Ce mercredi matin, Jean-Jacques Urvoas pensait que Manuel Valls "ne réutilisera plus ce mot, il parlera de ghetto", a-t-il dit sur BFMTV.
#Échange d'amabilités
Certains échanges sont vraiment très cordiaux entre député et ministre. Exemple à l'instant avec Isabelle Le Callennec et Christian Eckert :
"- Isabelle Le Callennec : Ma question n'est pas polémique.
- Christian Eckert : Ma réponse ne sera pas plus polémique que votre question.
"
#Tourisme
L'ambiance redevient plus légère à l'Assemblée :
#Désolé pour Mathias
Question de Jeanine Dubé sur le TTIP, traité d'accord commercial avec les États-Unis.
C'est Laurent Fabius qui répond, mais un peu à contrecœur quand même :
"Je réponds à la place de Mathias Fekl, qui n'est pas là, alors que je l'ai chargé de suivre ce dossier.
"
