Attentats à Paris : suivez les questions aux gouvernement post-attentats du 17 novembre

Publié à 15h02, le 17 novembre 2015 , Modifié à 16h18, le 17 novembre 2015

Attentats à Paris : suivez les questions aux gouvernement post-attentats du 17 novembre
© AFP

#QAG - Après les attentats du 13 novembre, suivez les questions au gouvernement du 17 novembre, les premières depuis la réunion du Congrès et les propositions formulées par François Hollande le 16 novembre à Versailles. Le Lab vous propose de suivre en direct les interventions marquantes de cette séance spéciale. 

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#Taubira huée

La ministre de la Justice prend la parole pour répondre à une question du député PS Patrick Bloche. Avant même qu'elle ne prenne le micro, elle est huée par l'opposition

Pas de quoi la perturber puisqu'elle répond très sobrement au député qui l'interrogeait.

 

#Vous avez dit bizarre ?

Ce 17 novembre, trois têtes de listes LR aux régionales prennent la parole lors de ces questions au gouvernement, à savoir Valérie Pécresse (Île-de-France), Laurent Wauquiez (Rhônes-Alpes Auvergne) et Christian Estrosi (PACA). Une information qui fait réagir le député PS Sébastien Denaja.

Cependant, toutes les têtes de liste LR ne prendront pas la parole lors de cette séance comme le relève un journaliste de La Voix du Nord.

#"Pourquoi si tard ?"

 

C'est l'élément de langage le plus entendu du côté de chez Les Républicains depuis les attentats du 13 novembre. "Que de temps perdu" ont répété en coeur François Fillon et Bruno Le Maire le 16 novembre, après l'intervention de François Hollande. Un élément de langage repris par Christian Estrosi en séance. Il dit notamment :

"

Nous saluons que soient enfin retenues un certain nombre de nos propositions. Pourquoi si tard ? Pourquoi tant de sang versé, tant de larmes ?

"

#Indigne

Laurent Wauquiez, député LR et favorable à un renforcement de la sécurité, quitte à réduire l'État de droit, prend la parole pour critiquer la position du gouvernement. Une attitude jugée indigne par certains députés PS.

#Too late

C'est Jean Glavany, député PS, qui prend la parole pour interpeller Manuel Valls. Il dit notamment :

"

Notre République doit mener cette guerre par tous les moyens, et d'abord par le rassemblement et l'unité nationale. Quiconque s'en abstiendrait serait rejeté aux oubliettes de l'Histoire.

"

Manuel Valls prend la parole pour répondre. Avant qu'il ne prenne la parole, un député crie dans l'hémicycle :

"

C'est trop tard.

"

Peu importe, Manuel Valls continue son intervention :

"

Ensuite, par la dignité de nos débats. Nous avons, mes chers collègues, tous l'impérieux devoir de nous hisser à la hauteur du moment. Être digne de ce moment et de ces débats.

"

Une intervention qui se termine par une standing-ovation de la part des députés de gauche.

#Bartolone au Perchoir



Comme lors du Congrès du 16 novembre, c'est Claude Bartolone qui préside la séance. En course pour les régionales en Île-de-France, il avait promis de ne plus présider les questions au gouvernement, au moins le temps de la campagne. Les événements ont changé la donne. 

#Oui à l'opposition



C'est Jean-Marc Ayrault, ancien Premier ministre de François Hollande, qui répond aux questions avant le début de la séance. Interrogé sur la "possible voire probable" volonté des députés LR d'ouvrir une commission d'enquête (en utilisant leur droit de tirage), il répond que tout cela est parfaitement normal. Il dit : 

"

L'opposition a des droits et ils sont parfaitement respectables.

"

À noter que cette commission ne peut s'ouvrir tant que la justice enquête sur les faits.

Relancé sur la loi régissant l'état d'urgence, il répond :

"

C'est une loi qui date de 1955, beaucoup de choses ont changer. Il faut l'adapter et la mettre dans le texte fondamental pour garantir à la fois la sécurité et les libertés fondamentales.

"

#Demandez le programme 

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