Claude Bartolone au perchoir pendant les séances de questions au gouvernement, c'est fini. Du moins jusqu'aux élections régionales de décembre. Le président de l'Assemblée nationale l'avait déjà annoncé, il l'a officialisé mardi 1er septembre : il "ne présidera plus" les séances de QAG jusqu'à la date du scrutin (et plus jamais s'il est élu président de la région Île-de-France).
Sur BFMTV ce mardi, le tête de liste PS en IDF affirme :
"[Je serai président] jusqu'aux élections, mais je ne présiderai plus les questions au gouvernement. J'avais pris cet engagement pour éviter une partie de diffusion de l'image institutionnelle pendant la campagne.
"
Plus de QAG pour "Barto", donc. Il sera remplacé dans cet exercice par ses vice-présidents, dont certains connaissent quelques désagréments à s'asseoir dans le fauteuil tant convoité. Mais pour le reste, il continuera d'assumer ses fonctions malgré la campagne électorale :
"Je monterai [au perchoir] dans les moments où l'Assemblée travaillera sans qu'il y ait ce focus télévisé que représentent les questions au gouvernement.
"
Notez bien dans vos petits agendas que les premières questions au gouvernement sans Claude Bartolone auront lieu la semaine prochaine (l'Assemblée sera réunie en session extraordinaire à partir de ce 4 septembre). Et comme d'habitude, ce sera à retrouver sur Le Lab.
[BONUS TRACK] Mollo Jean-Marc
Chaque chose en son temps. C'est le message de Claude Bartolone aux ambitieux qui lorgnent sur le fameux perchoir. Et notamment... Jean-Marc Ayrault. L'ancien Premier ministre s'est positionné, lundi, se déclarant "bien sûr" intéressé pour le poste s'il venait à devenir vacant. Ce que l'actuel boss du Palais Bourbon a moyennement apprécié.
Il a en effet appelé tout le monde "au calme" :
"Je pense qu'il faut que chacun revienne au calme. On va pas commencer à distribuer les postes avant que les électeurs aient choisi s'ils me veulent comme président de la région. Après, on verra. Donc que chacun aide à la campagne des régionales et après on verra celui ou celle qui sera le mieux placé(e) pour me succéder si jamais je devais être président de la région Île-de-France.
"
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