Chose promise, chose due, Xavier Bertrand a démissionné de l’Assemblée nationale

Publié à 06h57, le 13 janvier 2016 , Modifié à 12h41, le 13 janvier 2016

Chose promise, chose due, Xavier Bertrand a démissionné de l’Assemblée nationale
Xavier Bertrand. © PHILIPPE HUGUEN / AFP

BYE BYE – Chose promise, chose due, dit l’adage populaire. Eh ben Xavier Bertrand y a été fidèle. Lui qui veut faire de la politique autrement - même s'il ne lâche finalement pas tous ses mandats - après s’être pris un "coup de poing dans la figure" avec la campagne pour les régionales, le tout nouveau président de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, élu face à Marine Le Pen, a bel et bien démissionné de l’Assemblée nationale. "C’était une promesse au lendemain de ma victoire aux régionales. Je la tiens", souligne-t-il avec force au Parisien de ce mercredi 13 janvier.

Son départ est officiellement acté d’ailleurs ce mercredi au Journal Officiel ainsi qu’au feuilleton quotidien de l’Assemblée nationale :

Xavier Bertrand a donc participé, mardi 12 janvier, à ses dernières questions d’actualité au gouvernement. Une image que vous ne verrez donc plus :

Au Parisien de ce mercredi, celui qui va emmener dans ses bagages Gérald Darmanin consent partir du Palais Bourbon "avec un pincement au cœur". "Mais sans nostalgie", ajoute-t-il aussitôt. Pour sa der’ sur les bancs de l’hémicycle qu’il fréquente depuis 2002, Christian Jacob lui a proposé de poser une dernière question au gouvernement. Niet, a répondu Xavier Bertrand qui s’en explique :

"

C’est un peu une tradition quand on s’en va. Mais je lui ai dit non. Dans ma tête, je suis déjà parti… j’ai tourné la page.

"

Comme indiqué au Journal officiel, ce mercredi, Xavier Bertrand n’est pas seul. Maire LR de Calais, Natacha Bouchart démissionne elle aussi de son mandat parlementaire. Elle quitte le Sénat pour travailler à la région Nord avec Xavier Bertrand. Nouveau vice-président de la région, Gérald Darmanin, a lui aussi annoncé qu'il renoncerait à son mandat de député. Le maire de Tourcoing a précisé à l'AFP qu'il démissionnerait le 28 janvier, le jour de ses voeux de député.

Quant à Valérie Pécresse et Christian Estrosi, qui avaient fait la même promesse de quitter l'Assemblée, ils vont patienter. Des recours posés sur leur élection leur empêche de démissionner dès maintenant. Mais si ces recours mettent trop de temps à être jugés, il sera trop tard pour organiser des élections législatives partielles, prohibées dans la dernière année de la législature qui court jusqu'en juin 2017.

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