Les législatives se terminent à peine qu'une autre élection pointe le bout de son nez. Non ne paniquez pas, vous n'êtes pas appeler à voter à nouveau. L'élection dont on parle, c'est celle du président de l'Assemblée nationale. Alors qui succédera à Claude Bartolone ?
Ce lundi 19 juin, deux cadres de LR ont déjà fermé la porte à l'élection d'un président de l'Assemblée nationale qui ne serait pas issu du parti majoritaire. Sur Europe 1 , Benjamin Griveaux, porte-parole de La République en marche et fraîchement élu député de Paris, prévient :
"La République en marche ayant une majorité claire, absolue, en particulier avec le MoDem, il est souhaitable que ça puisse être quelqu'un issu de La République en marche.
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"Il est souhaitable que le nouveau président de l'Assemblée nationale soit quelqu'un issu de la REM" @BGriveaux#E1Matin#Elections2017pic.twitter.com/4GBThEMUxK
— Europe 1 (@Europe1) 19 juin 2017
Un peu plus tôt, sur RTL , c'est Christophe Castaner qui, de son côté, estime aussi que le futur président de l'Assemblée doit être un député LREM.
"J'ai le sentiment qu'il y a suffisamment de forces vives dans La République en marche pour qu'on puisse s'appuyer sur une femme ou un homme qui viendra de notre majorité, qui devra aussi animer, au-delà de la majorité, l'ensemble des groupes parlementaires de l'Assemblée.
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Le futur président de l'Assemblée nationale se trouve donc, sauf revirement, parmi les 308 députés LREM élus dimanche 18 juin . François de Rugy, qui a déjà fait acte de candidature , reste donc en course. Réponse le 27 juin.