Claude Bartolone répète qu’il faut "plus que jamais" assumer "la confrontation politique" avec l’Allemagne et Angela Merkel

Publié à 10h54, le 24 septembre 2013 , Modifié à 10h57, le 24 septembre 2013

Claude Bartolone répète qu’il faut "plus que jamais" assumer "la confrontation politique" avec l’Allemagne et Angela Merkel

FRONTAL - En avril, il prônait déjà la confrontation politique avec l’Allemagne et la politique d’austérité en Europe menée par Angela Merkel. Au risque de se faire rabrouer par Manuel Valls qui voyait là des propos "démagogiques et nocifs".

Au lendemain de la réélection triomphale de la chancelière allemande, le président socialiste de l’Assemblée nationale persiste à faire entendre sa petite voix dissonante. Même avec une sourdine.

En tweetant ses félicitations à Angela Merkel – bien après avoir salué le titre de champion d’Europe de l’équipe de France de basket – Claude Bartolone a remis sur le tapis l’idée d’une confrontation avec l’Allemagne. Comme plusieurs députés socialistes avant lui.

"Je persiste et je signe. Plus que jamais, la confrontation avec les conservateurs européens est nécessaire", affirme-t-il parallèlement dans une interview au Point.fr.

Rebelote ce mardi 24 septembre à Bordeaux, lors de son discours "de campagne" aux journées parlementaires du PS. Le titulaire du Perchoir a expliqué que "la gauche est la gauche parce qu’elle porte la promesse du changement". Dans le monde. Et en Europe.  

"Nous avons devant nous quatre ans de stabilité institutionnelle pour  faire mieux fonctionner le cœur de l’Europe, le moteur franco-allemand", a-t-il lancé devant les parlementaires socialistes avant d’ajouter, plus offensif, rappelant la *victoire* française d’avoir réussi à desserrer "l’étau des 3%" :

Angela Merkel a gagné en Allemagne. Plus que jamais, nous devons, dans les jours qui viennent, tout à la fois assumer la confrontation politique face aux tenants de l’Europe low-cost, tout en construisant un compromis politique actif avec nos amis et camarades allemands qui sort de l’ornière.

Et de conclure, sous le regard approbateur d’Arnaud Montebourg, qui l’avait invité à sa fête de la Rose :

Il nous faut continuer de manière active de redonner l’espérance à celles et ceux qui aiment l’Europe.

Du rab sur le Lab

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