Nicolas Sarkozy s’est félicité, dimanche 22 mars des résultats de la coalition UMP-UDI, arrivée en tête du premier tour des élections départementales. Pour le président de l’UMP, le score de la droite est le "signe de la profonde aspiration des Français à un changement clair qui commence par les départements".
Pour le second tour, dans le cas où le candidat de la droite ne serait pas présent, l’ancien chef de l’Etat a maintenu la consigne du ni-ni, adoptée par le bureau politique de l’UMP pour l’élection législative partielle du Doubs. Il a dit :
"Lorsque nos candidats ne sont pas présents au second tour, l’UMP n’appellera à voter ni pour le FN avec lequel nous n’avons rien en commun ni pour les candidats de gauche dont nous combattons la politique.
"
Le président de l’UMP, qui a tenu à remercier les électeurs qui "ont fait preuve de civisme en allant voter alors que tant de conditions étaient réunies pour les détourner des urnes", a eu un mot pour ceux d'entre eux qui ont voté pour le Front National. Il a déclaré :
"A tous ceux qui ont fait le choix de voter FN, nous leur disons que nous entendons leur exaspération, mais que ce parti qui a le même programme économique que l’extrême gauche, qui s’est félicité de l’élection du gouvernement grec, n’apportera aucune réponse aux difficultés des français. […] Il n’y aura aucun accord local ou national avec les dirigeants de ce parti.
"
Le chef de l’UMP s’est montré encore tout aussi sévère avec la gauche, expliquant la désaffection des Français par le sentiment qu’ils ont "depuis 3 ans qu’on ne cesse de leur mentir sur le chomage, les impôts, les charges, la sécurité, l’éducation nationale".
Nicolas Sarkozy a appelé les Français à se mobiliser pour le second tour pour "confirmer la dynamique enregistrée ce soir". Et donné des accents de reconquête aux résultats électoraux de dimanche, déclarant:
"L'alternance est en marche, rien ne l’arrêtera.
"
[Edit 23/03 7h35]
L'UDI, allié électoral de l'UMP, a cependant appelé à "faire barrage à l'extrême droite" par la voix de son président, Jean-Christophe Lagarde. Signe qu'entre la droite et le centre, les divergences demeurent malgré des intérêts communs.