Financement de la campagne de Sarkozy : ouverture d'une information judiciaire contre X sur les accusations d'un financement libyen

Publié à 12h06, le 19 avril 2013 , Modifié à 12h33, le 19 avril 2013

Financement de la campagne de Sarkozy : ouverture d'une information judiciaire contre X sur les accusations d'un financement libyen
Nicolas Sarkozy en avril 2012. (MaxPPP)

Le parquet de Paris a ouvert ce vendredi 19 avril une information judiciaire concernant les accusations d'un soutien financier de la Libye à la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007 révélées par Médiapart en mars 2012.

L'information judiciaire a été ouverte contre X pour "corruption active et passive", "trafic d'influence", faux et usage de faux","abus de biens sociaux", "blanchiment, complicité et recel de ces délits", a indiqué une source judiciaire à l'AFP.

L'homme d'affaire franco-libanais Ziad Takieddine avait affirmé détenir les preuves d'un financement par la Libye de la campagne électorale du candidat Sarkozy. 

Le sulfureux Takieddine, spécialiste du copier-coller, a été entendu, le 19 décembre, par le juge Van Ruymbeke sur le financement de la campagne d’Edouard Balladur en 1995.

Il a répondu en accusant le régime libyen d’avoir financé la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.

Et il affirmait au Parisien, mercredi 2 janvier, en chargeant Nicolas Sarkozy et l’ancien secrétaire général de l’Elysée devenu ministre de l’Intérieur, Claude Guéant :

Oui, la Libye a financé Sarkozy et Guéant.

Devant le juge, il assurait également que l’aide financière provenant de Kadhafi "ne s’est pas limitée à la campagne du candidat Sarkozy", "mais qu’elle s’est poursuivie avec son accession à l’Elysée".

Et l’entremetteur en armements d’affirmer :

Je peux vous fournir les éléments existants sur le financement de la campagne de Nicolas Sarkozy.

Par ailleurs, Nicolas Sarkozy est mis en examen pour abus de faiblesse dans l'affaire Bettencourt.

[Bonus track] Interrogé sur cette question lors d'une émission sur TF1 en pleine campagne pour sa réélection, Nicolas Sarkozy avait sèchement renvoyé Laurence Ferrari dans les cordes.

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