Entre deux ou trois couacs , "La République en Marche", nouveau nom du parti d’Emmanuel Macron, a investi ce jeudi 11 mai la grande majorité de ses candidats aux élections législatives. Et la porte reste ouverte, dans les circonscriptions où personne n’a encore été investi, pour des ténors de droite et de gauche . Une manière de faire que dénonce le député PS Patrice Prat. Proche d’Arnaud Montebourg, l’élu du Gard fustige sur Twitter :
"C’est le retour des petits arrangements entre amis. Une future majorité de bric et de broc se dessine…
"
Et d'ajouter :
Ils vont être contents les Nîmois de voir que la candidate LRM est Fr. Dumas. Comme renouvellement on a fait mieux! Bref. #InvestituresLREM
— ☰ Patrice Prat (@PatricePrat) 11 mai 2017
Le député socialiste dénonce le grand mélange des investitures de LREM entre députés sortants, surtout socialistes, les élus ménagés comme Manuel Valls ou d’autres, de droite, à venir et les personnalités issues de la société civile.
De son côté, François Baroin, chef de file LR pour les législatives, a estimé lors d'un déplacement à Bousbecque dans le Nord que les investitures d'En Marche! pour les échéances de juin étaient "une opération de recyclage du Parti socialiste en déshérence". "On a un sentiment d'approximation", "ils ont récupéré les méthodes à l'ancienne d'un vieux parti de gouvernement", a affirmé à la presse le chef de file de "l'équipe de campagne de la droite et du centre" pour les législatives.