"Je ne téléphone pas beaucoup" : Peillon affirme n'avoir appelé aucun élu pour le soutenir à la primaire de la BAP

Publié à 20h47, le 15 décembre 2016 , Modifié à 20h47, le 15 décembre 2016

"Je ne téléphone pas beaucoup" : Peillon affirme n'avoir appelé aucun élu pour le soutenir à la primaire de la BAP
© Capture d'écran

Vincent Peillon avait créé la surprise en annonçant sa candidature à la primaire de la Belle Alliance Populaire (BAP), le 11 décembre. L’ancien ministre socialiste de l’Education nationale a-t-il été incité en sous-main par plusieurs adversaires de Manuel Valls, comme Martine Aubry ? A-t-il lui-même demandé à plusieurs ténors du PS de le soutenir ? Non, s’est-il défendu ce jeudi 15 décembre sur France 5 durant l’émission "C à vous", précisant que de toute façon, "il ne téléphone pas beaucoup".

 

 

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Je n’ai jamais appelé personne, même pas un élu, même pas un élu pour être soutenu. Les soutiens que j’ai sont des soutiens que je n’ai jamais démarchés et tous ceux qui me connaissent savent que c’est peut-être l’un de mes défauts mais, effectivement, je ne téléphone pas beaucoup.

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Spécialiste de philosophie, matière qu’il enseignait en Suisse ces dernières années, Vincent Peillon est donc un homme solitaire. Fallait-il être candidat à la présidentielle, après le retrait de François Hollande ? Sur France 5, il affirmé avoir pris cette décision de façon "extrêmement solitaire". Le député européen du PS a "réfléchi pendant trois jours chez lui", sur "la situation de la gauche et de son pays". Il a ajouté : "J’ai vu sur quels thèmes monsieur Fillon a gagné, je vois ce que représente l’extrême-droite et je vois ma famille politique décontenancée" après l’annonce du chef de l’Etat, le 1er décembre.

Autant de raisons des convaincre Vincent Peillon de se présenter lui-aussi à la primaire de la BAP, et ce même s'il n'était pas fan du scrutin encore deux mois plus tôt. Il a déjà le soutien déclaré de plusieurs responsables socialistes, comme Anne Hidalgo et plusieurs proches de la maire de Paris, des hollandais (Christophe Pierrel, Sébastien Denaja) et même…des aubrystes, comme le député européen et ex-Premier secrétaire fédéral du Nord Gilles Pargneaux.

Sur France 5, Vincent Peillon a par ailleurs annoncé qu’il dévoilera son projet le 6 janvier. "Il sera complet, il sera crédible et il sera financé", a souligné l’eurodéputé. 

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