Le multiplex politique du 19 avril avec Royal, Touraine, Ravier et Wauquiez

Publié à 17h41, le 19 avril 2015 , Modifié à 06h36, le 20 avril 2015

Le multiplex politique du 19 avril avec Royal, Touraine, Ravier et Wauquiez

#MULTIPLEXPOLITIQUE - Au programme des interviews dominicales du 19 avril, Ségolène Royal dans C politique sur France 5, Marisol Touraine dans BFM politique, Stéphane Ravier dans Tous politiques sur France Inter et Laurent Wauquiez dans le Grand jury de RTL.

Comme chaque dimanche, le Lab se plie en quatre pour suivre ces différentes interviews et vous en propose ses morceaux choisis au fur et à mesure de la soirée.

>> Ségolène Royal dans C Politique



#FRANÇOIS HOLLANDE

Le premier sujet abordé par Ségolène Royal est évidemment l'intervention de François Hollande le 19 avril au Supplément. Invitée à donner son avis sur la prestation de François Hollande et les éventuelles conséquences de cette émission, Ségolène Royal refuse de juger le président de la République mais est persuadée que cette émission ne provoquera que peu de changements. Elle dit ceci :

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Je ne suis pas là pour commenter comment j'ai trouvé le président de la République. [...] Vous êtes la seule à croire que l'on peut récupérer des électeurs avec une émission. Il vient pour expliquer son action. 

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#COUCOU ANNE

Récemment, la circulation alternée à Paris a fait l'objet d'une passe d'armes médiatiques entre Ségolène Royal et Anne Hidalgo. Et il faut croire que la ministre de l'Écologie n'a pas apprécié les attaques de la maire de Paris. Interrogée sur l'attitude d'Anne Hidalgo, voici ce qu'elle répond :

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Non, je ne renvoie pas la balle. Je considère que ces sujets graves ne doivent pas être utilisés pour faire de la politique politicienne. 

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>> Laurent Wauquiez au Grand Jury

image RTL



 

 

#SCHENGEN AGAIN

Le naufrage d'une embarcation de migrants en Méditerranée dimanche 19 avril a été aussi un sujet de tensions politiques, notamment entre Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen. Interrogé sur le sujet, Laurent Wauquiez a mis en cause l'Union européenne et sa capacité à "déresponsabiliser" les États face à l'immigration en transformant les déclarations politiques en déclaration de "compassion". Voici ce qu'il déclare :

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Ces politiques européennes de l'immigration aboutissent à une déresponsabilisation des pays. Au fond, je vais le dire de manière claire : si la lâcheté politique se traduit par un discours de compassion, les drames vont se renouveler. Nous devons reconstruire les contours de l'Europe de l'immigration.

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#NO PRIDE

Pour la première fois depuis 70 ans, le secrétaire d'État chargé des Anciens combattants, Jean-Marc Todeschini, était à Sétif dimanche 18 avril pour marquer l'anniversaire du massacre d'Algériens dans la ville et rendre hommage aux victimes au nom de la France. Si Laurent Wauquiez n'est pas contre cette présence, il est en revanche *un peu* fâché de voir la France "s'excuser" de son histoire. Voici ce qu'il dit :

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La France a besoin évidemment de faire son travail de mémoire et de réfléchir à ce qu'est son histoire. Mais sincèrement aujourd'hui, je trouve qu'on a trop basculé dans un seul sens. Il n'y a plus de fierté de notre histoire. Nous sommes le seul pays à passer notre temps à nous excuser de notre histoire. 

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>> Marisol Touraine sur BFM Politique



#OP-TI-MI-STE

Marisol Touraine "reste optimiste" sur la présidence de François Hollande. Tellement optimiste que pour elle, en 2017, il n'y aura pas de matchs : François Hollande sera réélu à l'Élysée. Voici ce qu'elle déclare au micro de BFM TV , en répétant deux fois n'avoir "aucun doute":

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Je n'ai aucun doute sur la présence du président au deuxième tour et qu'il restera président de la République.

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# HÉ HO, FAUT SE METTRE AU BOULOT 

Pendant son intervention sur Canal +, François Hollande a annoncé qu'un bilan serait fait sur le CICE à la fin de l'année 2015. Interrogée sur ce bilan, Marisol Touraine explique d'abord qu'il "faut que les entreprises jouent le jeu". Mais, selon elle, certaines trichent encore, d'où le bilan actuel de l'emploi en France. D'ailleurs, elle espère que les entreprises vont mettre "les bouchées doubles" désormais. Elle dit :

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Toutes les entreprises n'ont pas rempli leur part du contrat. Ça n'est pas vis-à-vis du gouvernement qu'elles ont ce contrat. C'est vis-à-vis des Français. Je suis certaine que les entreprises vont mettre les bouchées doubles et vont y aller pour parler un peu familièrement. 

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>> Stéphane Ravier dans Tous politiques



#C'EST PIRE AILLEURS

C'est un sujet qui énerve souvent Marine Le Pen lorsque l'on interroge dessus : le cumul des mandats. En septembre 2014, elle avait d'ailleurs affirmé qu'elle appliquerait le cumul des mandats dans son parti lorsque les autres partis le feraient. Interrogé sur son cas personnel, Stéphane Ravier, à la fois maire et sénateur, reprend l'argument de Marine Le Pen en l'appliquant au cas Jean-Claude Gaudin. Il dit :

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Je cumule la fonction de maire et celle de sénateur depuis sept mois. Jean-Claude Gaudin cumule cent vingt ans de mandat.

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Jean-Claude Gaudin cumule actuellement le poste de maire de Marseille, de sénateur et de vice-président de la communauté urbaine de Marseille. La loi sur le cumul des mandats sera mise en application en 2017.

#BÉBÉ JEAN-MARIE

Il était resté discret pendant la crise au FN et pour cause : Stéphane Ravier se définit comme "un bébé Jean-Marie de 45 ans". Alors, forcément, quand il est interrogé sur une possible exclusion du président d'honneur du parti d'extrême-droite, le sénateur n'est pas convaincu du bienfait d'une telle mesure. Il dit :

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L'exclusion de Jean-Marie Le Pen n'est pas envisageable. 

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