Marion Maréchal-Le Pen est inquiète. Comme sa présidente de tante Marine Le Pen, la députée FN du Vaucluse a peur que la crise migratoire en Europe "signe le début de la fin des droits des femmes" . Et les événements qui se sont produits outre-Rhin à l'occasion du nouvel an, ces centaines d'agressions sexuelles qui auraient été perpétrées par des migrants en Allemagne , la confortent dans cette idée. "Il y a des choses extrêmement inquiétantes qui se sont passées ces dernières semaines", commente Marion Maréchal-Le Pen ce mardi 19 janvier, sur France 2.
L'élue FN est inquiète. Elle est aussi très étonnée du manque de réactions en France sur ce sujet. Elle dit :
"Je dois dire que j'ai été assez étonnée du peu de réactions, notamment de la part des féministes de gauche qui sont les premières à hurler au sexisme à la première déclaration, qui passent leur temps à s'indigner du sexisme de la grammaire et à faire des drames lorsqu'on dit 'madame le ministre' [voir ici ] mais qui sur l'histoire de ces centaines de viols ont été très peu audibles.
"
Le lien entre les deux sujets est ténu mais Marion Maréchal-Le Pen parvient à le trouver.
Et la députée frontiste de considérer que, si d'après elle, on a si peu entendu ces " féministes de gauche", c'est parce que "ces viols sont la conséquence de la folle politique migratoire que la gauche - et la droite d'ailleurs – n'a eu de cesse de défendre depuis des années".
Elle ajoute :
"De Calais à Cologne, c'est exactement la même chose : aujourd'hui on a un flux de réfugiés totalement incroyables et fraudeurs qui mettent en danger à la fois sur le plan criminel et terroriste les Français et en particulier les femmes.
"
Le supposé silence de la gauche après les violences sexuelles perpétrées en Allemagne la nuit de la Saint-Sylvestre est une constante au FN.
Plus de 500 plaintes, dont trois pour viol, ont déjà déposées depuis le début du mois de janvier.