24/7– C’est une confidence attribuée à "l’entourage du Premier ministre", rapportée par Le Nouvel Observateur, dans son édition du 25 octobre, dans un article titré: "Gouvernement : mais qu’est-ce qui cloche ?"
A la rubrique "Couacs, reculs et improvisations" est ainsi rapporté le regard porté par Matignon sur la fabrique de l’information version 2012.
Voilà donc le jugement formulé:
Sur les réseaux sociaux et les chaînes d’information en continu, les moindres couacs, même s’ils sont inévitables, deviennent des affaires d’Etat…
A noter : ce jugement est publié le jour même où Jean-Marc Ayrault exprime, à voix haute, son ras-le-bol de la surmédiatisation des couacs, notamment autour de la publication du rapport "Gallois" :
Aaaah le rapport Gallois, vous l’avez lu ?
Bon alors comme vous ne l’avez pas lu, vous racontez des choses qui ne seront peut-être pas dedans. Donc je vais vous demander d'attendre quelque chose, c’est que le rapport Gallois me soit remis le 5 novembre.
Vous pouvez continuer tous les jours votre petit feuilleton, ça ne m’intéresse pas.
Lorsqu’on parle d’un rapport qu’on n’a même pas lu, je trouve que ce n’est pas très sérieux.
Comme nous le racontions iciet là, Jean-Marc Ayrault n'hésite pas à remettre les journalistes à leur place quand il le souhaite.
Il lui est fréquent de pester contre les "petits potins des rubriques de télévision ou de radio", les "couloirs de politique" et contre les "commentateurs" qui ne parlent pas des "priorités nationales".