Nicolas Dupont-Aignan va se rendre à Londres pour soutenir le Brexit en Grande-Bretagne, pas Marine Le Pen

Publié à 07h03, le 02 juin 2016 , Modifié à 08h25, le 02 juin 2016

Nicolas Dupont-Aignan va se rendre à Londres pour soutenir le Brexit en Grande-Bretagne, pas Marine Le Pen
Nicolas Dupont-Aignan. © AFP

Elle était persona non grata. Le ministère de l’Intérieur britannique avait même été sollicité pour interdire sa venue . Finalement, comme le confirme Le Figaro de ce jeudi 2 juin, Marine Le Pen ne se rendra pas en Grande-Bretagne pour soutenir le Brexit. "Marine et moi avons observé l'effet de l'intervention du président américain Barack Obama. Nous, les citoyens britanniques, sommes tolérants à l'égard des chefs d'Etats étrangers. Mais lorsqu'ils commencent à nous dire ce qu'il faut faire, nous réagissons", a expliqué au Figaro Janice Atkinson, eurodéputée britannique membre du groupe parlementaire de Marine Le Pen pour justifier la non-venue de la présidente du FN.

En revanche, une autre personnalité française, favorable au Brexit, franchira bien la Manche pour aller apporter son soutien au camp qui pousse à la sortie de l’UE. Il s’agit d’un autre candidat à l’élection présidentielle de 2017, Nicolas Dupont-Aignan.

D’après Le Figaro, le président de Debout la France se rendra à Londres les 17 et 18 juin pour vanter "l’Europe des nations libres, la seule Europe qui marche". Et le député de l’Essonne d’ajouter :

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Quand on atteint un tel niveau de protestation populaire, il est temps de réagir. Un Brexit accélérera la rénovation de l’Europe, un non-Brexit ne sera qu’un répit.

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Mercredi, François Hollande, qui prépare via des réunions l’éventualité d’une sortie de l’UE de la Grande-Bretagne, a dit "espérer" que les Britanniques se "souviendront le jour venu" de l'étroitesse des liens qui les unissent à l'Europe, dans une allusion au référendum du 23 juin sur leur maintien ou non dans l'UE. "Nous sommes depuis unis comme nous ne l'avons jamais été et j'espère que les Britanniques s'en souviendront le jour venu", a-t-il déclaré, évoquant le lien créé "il y a plus de vingt ans" entre la Grande-Bretagne et l'Europe continentale par le tunnel sous la Manche lors de l'inauguration, mercredi en Suisse, de celui du Gothard .

Début mars, le chef de l'Etat français avait déjà averti qu'un Brexit aurait un impact "dans beaucoup de domaines", citant pêle-mêle "le marché unique" européen, "les places financières" ou "le développement économique entre (les) deux pays".

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