Nicolas Sarkozy minimise sa venue au Parc des Princes en pleine soirée électorale : "je n'y suis allé qu'à 22h"

Publié à 07h32, le 17 décembre 2015 , Modifié à 09h44, le 17 décembre 2015

Nicolas Sarkozy minimise sa venue au Parc des Princes en pleine soirée électorale : "je n'y suis allé qu'à 22h"
Nicolas Sarkozy au Parc des Princes © AFP PHOTO / MIGUEL MEDINA

#FOOTPOLITIQUE – Nicolas Sarkozy est un homme libre. Ce n'est pas parce qu'il est président d'un parti politique (Les Républicains) que l'ancien chef de l'État va s'interdire quoi que ce soit, comme une bonne petite soirée football au Parc des Princes un dimanche soir par exemple. Même si le match se passe en pleine soirée électorale ? Oui. Même si le match se déroule en pleine soirée électorale.

Dimanche 13 décembre, au soir du second tour des régionales, Nicolas Sarkozy est donc allé Porte de Saint-Cloud pour assister à la victoire du Paris-Saint-Germain , son club de cœur, contre l'Olympique Lyonnais. Pendant que ses ouailles commentaient les résultats, l'ex-président de la République, lui, observait les mollets de Cavani. Chacun ses priorités.

Mais, du point de vue de Nicolas Sarkozy, il n'y a aucun problème. D'autant plus qu'il a attendu la seconde mi-temps pour se rendre au Parc des Princes. C'est ce qu'il explique, cité ce jeudi 17 décembre par Le Parisien :

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Je n'y suis allé qu'à 22 heures, pour la seconde mi-temps. Et puis cela fait 45 ans que je vais au Parc des Princes. Je n'ai pas l'intention de changer mes habitudes.

 

"

Au moins, les membres de Les Républicains sont prévenus. "Nicolas Sarkozy est un homme qui se caractérise par le fait que quand il a envie de faire quelque chose, il le fait. Tout le monde le sait. Il a envie d'aller au stade, il va au stade", avait déjà noté dimanche soir le juppéiste Edouard Philippe.

Reste que cette liberté d'agir à des conséquences sur le calendrier de la droite. La primaire ne pourra pas se dérouler en juin 2016 par exemple , même si certains élus le demande. "Nicolas, s’il est candidat, ne pourra pas aller voir les matches…", a ainsi ironisé François Fillon mercredi…

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