MON ENNEMI, C'EST LA FINANCE - Voilà une phrase qui devrait ravir Louis Aliot. Elle est signée Florian Philippot et rapportée par L'Opinion, ce mardi 21 avril. Le (très) gros débat d'actualité concerne, depuis l'interview de François Hollande au Supplément dimanche 19 avril , le fait de savoir si oui ou non Marine Le Pen parle comme un tract du Parti communiste dans les années 70 .
Au FN et au PCF, certains ont hurlé au scandale après cette analogie présidentielle. Mais pas Florian Philippot qui, rappelons-le, n'a jamais voté Jean-Marie Le Pen et soutenait en 2002 Jean-Pierre Chevènement. Pour le vice-président du FN, les mots de François Hollande "accréditent l'idée que le discours social est au FN".
Mais l'eurodéputé ne s'arrête pas là. Dimanche 19 avril, il estimait que "le PCF devrait être fier au contraire d'être comparé le temps d'une interview à un grand mouvement populaire, social, patriote !" Ce mardi, cité par L'Opinion, il va même jusqu'au dire que, de son point de vue, tout n'est pas à jeter chez les communistes. Il le fait au travers d'une comparaison inattendue :
"Il y a des tracts du Parti communiste qui ne sont pas mal, en tout cas mieux qu'un Powerpoint de chez Goldman Sachs.
"
Pas sûr que cette analogie plaise beaucoup à Louis Aliot. Lundi 10 avril, le vice-président du FN avait plutôt mal vécu de voir son camp assimilé au PCF des années 70. "Comparaison n'est pas raison. Nous n'avons jamais été les soutiens de politiques qui ont fait 100 millions de morts !", avait-il écrit sur Twitter.
Louis Aliot ne porte pas vraiment le communisme dans son cœur. Au Front national, il est même l'un des plus virulents contre cette idéologie. Début février, il avait comparé les obsèques de Charb, "au son de l'Internationale, le poing levé", à un "enterrement avec des chants nazis , des drapeaux nazis, des anciens nazis".
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