HUMAN BOMB - Mercredi 7 octobre a bien failli être le jour où Nadine Morano s’est excusée pour ses propos sur la France, "pays de race blanche" . Et puis, ben en fait, non. L’eurodéputée de Les Républicains a assumé ses propos jusqu’au bout, provoquant son exclusion des listes pour les prochaines élections régionales et de nombreuses critiques au sein même de sa famille politique.
En déplacement en Moselle ce mercredi, à Metz, la secrétaire d’Etat à la Famille – poste qu’a brièvement occupé Nadine Morano – Laurence Rossignol n’a eu qu’un seul commentaire sur la situation de l’élue LR en sursis. D’après des propos rapportés par LorActu , la membre du gouvernement a estimé que le cas Morano était "Human bomb pour Nicolas Sarkozy".
Laurence Rossignol fait référence à la prise d’otages dans une maternelle de Neuilly , en 1993. Le preneur d’otages, qui s’était fait appelé "Human bomb", avait retenu, armé, une classe de maternelle, avant d’être tué par l’assaut du RAID. Nicolas Sarkozy, alors maire de la commune, avait été en première ligne et directement impliqué dans les négociations.
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