Poutou, le candidat des ours et des loups

Publié à 13h20, le 17 avril 2012 , Modifié à 15h03, le 17 avril 2012

Poutou, le candidat des ours et des loups
Philippe Poutou, le 15 avril à Pessac (Maxppp) et capture d'écran de deux brochures pour sensibiliser les candidats à la présidentielle au sort des ours et des loups.

Ours, loups, lynx, Gypaète Barbu, Milan Royal, Desman des Pyrénées, Lagopède alpin, Outarde canepetière : unissez vous ! Philippe Poutou est là pour vous.

Les associations de défense de l'ours dans les Pyrénées, réunies au sein de la Coordination associative pyrénéenne pour l'ours (CAP Ours), ont envoyé aux candidats à la présidentielle une lettre pour connaître leur position sur la réintroduction de l'animal en France. Le seul à avoir répondu, aussi rapidement que longuement, est le candidat du NPA.

  1. "On se demande s'il n'y a pas une taupe amie des loups chez Poutou"

    Sur poutou2012.org

    Vendredi 13 avril, CAP Ours fait parvenir à tous les candidats une brochure pour attirer leur attention sur le sort des ours dans les Pyrénées. Dès le lendemain, le NPA publie sur son site un communiqué long de trois pages repris notamment sur le site de La buvette des alpages

    Selon ce texte rédigé par l'équipe du candidat du NPA, la lutte des classes passe aussi par les ursidés - et nous avons laissé toutes les majuscules rédigées par le NPA :

    L’Ours, comme le Loup, joue donc le rôle de bouc-émissaire pour la filière ovine.

    Ses véritables ennemis sont les marchés de l’agro-alimentaire et les grandes surfaces qui font la loi.

    Cet ennemi, nous le combattons sur tous les fronts : c’est le capitalisme.

    Contactée par Le Lab, FERUS l'une des association qui compose CAP Ours indique que Philippe Poutou est pour l'instant le seul à avoir répondu. 

    On se demande s'il n'y a pas une taupe amie des loups chez Poutou.

    En effet, le 18 mars déjà, le candidat du NPA avait été le seul à répondreà un questionnaire sur le loup.

    Le Loup n’est effectivement que pour bien peu dans les difficultés globales des éleveurs et leur ennemi principal, c’est bien le capitalisme et sa course aux profits.

    Philippe Poutou avait été nettement moins prolixe en répondant aux questionnaire de 30 millions d'amis. Sur dix questions, le successeur d'Olivier Besancenot avait répondu huit fois par un laconique "oui".

Du rab sur le Lab

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