Présidentielle : le grand n'importe quoi de la dernière journée de campagne de Marine Le Pen

Publié à 18h49, le 05 mai 2017 , Modifié à 19h15, le 05 mai 2017

Présidentielle : le grand n'importe quoi de la dernière journée de campagne de Marine Le Pen
© PATRICK HERTZOG / AFP

Il reste encore quelques heures ce vendredi 5 mai avant la fin de la campagne officielle de la présidentielle, à minuit. Le FN et sa candidate Marine Le Pen, qui a même déçu ses soutiens lors du débat face à Emmanuel Macron mercredi 3 juin, n’ont pas été à la fête dans cette toute dernière ligne droite, pendant que le candidat d’En Marche! passait une journée plutôt tranquille.

 

  • Marine Le Pen malmenée à Reims

Marine Le Pen et son nouveau partenaire politique Nicolas Dupont-Aignan se sont rendus à la cathédrale de Reims à la mi-journée. Un déplacement chaotique : environ 400 personnes opposées à la candidate du FN l’attendaient devant la cathédrale, principalement des lycéens et des étudiants mais aussi des militants d’En Marche! et de la France insoumise. Des sifflets se sont fait entendre à l’arrivée de Marine Le Pen. La députée européenne du FN et Nicolas Dupont-Aignan ont été exfiltrés par une sortie plus discrète.

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  • Un ex-militant FN condamné pour trafic d’armes présent à Reims

A Reims, il n’y avait pas que des adversaires de Marine Le Pen. Certains internautes ont noté la présence dans la nef de la cathédrale de Thierry Maillard. Ancien militant FN, il a été condamné en novembre 2016 à deux ans de prison ferme pour trafic d’armes. Interrogée par Le Lab, Marine Le Pen a précisé que Thierry Maillard "ne l’accompagnait pas". "Il est venu de son propre chef dans la cathédrale, probablement pour commettre une provocation dont il a le secret", a assuré la candidate frontiste.

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  • Le FN relaye un faux SMS d’En Marche! appelant à "tuer l‘image" de Marine Le Pen

Les partisans de Marine Le Pen n’hésitent pas à s’accaparer le moindre sujet pour disqualifier Emmanuel Macron alors qu’approche la fin de la campagne. Dernier exemple en date : un SMS soi-disant envoyé ce vendredi en début de matinée par Reims En Marche! et appelant les supporters d’Emmanuel Macron à perturber la venue de Marine le Pen à Reims. Problème : c’est un faux. Un simple détail sur l’heure aurait pu mettre la puce à l’oreille des frontistes. Cela n’a pas empêché David Rachline, Florian Philippot et Wallerand de Saint-Just de relayer eux aussi ce message, sans s’interroger sur la véracité de ce SMS.

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  • Le gros imbroglio autour d'une citation de Le Pen traitant Fillon de "merde" dans la presse italienne

Marine Le Pen a-t-elle traité François Fillon de "merde" dans une interview au journal italien Corriere della Serra ? Plusieurs cadres frontistes assurent que la-présidente-en-congé-du-FN n'a pas prononcé ces propos, tout en donnant des versions assez différentes de cette discussion. Et le journaliste en question maintient sa version. "Je ne peux que confirmer ce que j'ai écrit. Elle a dit : 'Ce sont des merdes'. J'ai fait mon travail. Elle parlait de François Fillon, pas de ses électeurs", a-t-il assuré auprès de l'AFP.

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  • Une candidate FN aux législatives tient des propos antisémites et homophobes

Pendant que Marine Le Pen était à Reims, certaines personnalités de son parti tenaient des propos homophobes. C’est le cas de Catherine Blein, candidate FN aux législatives, qui n’entend pas "se taire", que ce soit sur l’islam, les juifs ou l’homosexualité, "signe d’une dégénérescence totale", selon elle. Un peu plus tôt, entre deux salves contre les musulmans et les homosexuels, Catherine Blein avait expliqué à Buzzfeed connaître "plein de gens bien qui n’aiment pas les juifs". Le FN a sanctionné la conseillère régionale FN en Bretagne : son investiture aux législatives sera retirée.

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