Ségolène Royal mécontente du déménagement de l'université d'été du PS de La Rochelle à Nantes : "Avec moi, ils n'auraient jamais osé"

Publié à 07h13, le 08 février 2016 , Modifié à 07h15, le 08 février 2016

Ségolène Royal mécontente du déménagement de l'université d'été du PS de La Rochelle à Nantes : "Avec moi, ils n'auraient jamais osé"
Ségolène Royal ne disant mot mais n'en pensant pas moins © PATRICK KOVARIK / AFP

VOUS NE SERIEZ PAS PASSÉS - Après 23 ans passés à La Rochelle, l'université d'été du PS, événement militant annuel, déménage. Direction Nantes. C'est ce que le parti a décidé samedi 6 février, lors de son Conseil national. Et l'affaire fait au moins une déçue : Ségolène Royal.

Locale de l'étape à La Rochelle en tant qu'ancienne présidente de la région Poitou-Charentes, la ministre de l'Écologie dit tout le mal qu'elle pense de cette migration, citée par un "couloir" du Parisien lundi 8 février. "C'est une mauvaise manière faite aux Rochelais", juge d'abord l'ancienne candidate à la présidentielle, qui regrette une "perte d'activité économique" pour la ville, qui profitait jusque là d'un effet "super promo" avec la venue de tout le beau monde socialiste en fin d'été.

Et celle qui n'est jamais avare en compliment vis-à-vis d'elle-même d'ajouter, en toute *modestitude* :

 

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Je protégeais La Rochelle et, avec moi, ils n'auraient jamais osé...

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Mais voilà, elle ne règne plus sur le Poitou comme par le passé. La nouvelle destination nantaise sonne comme un symbole. La grand-messe socialiste se tiendra désormais sur les terres de l'ancien Premier ministre Jean-Marc Ayrault.

Ce choix se veut dans la lignée de la stratégie de "dépassement du PS" chère à son patron, Jean-Christophe Cambadélis, qui mise sur sa fameuse "grande alliance populaire" en vue de 2017. Mais il y a aussi des raisons plus terre à terre. David Assouline, ancien porte-parole du PS et actuel secrétaire national, expliquait ainsi au JDD, samedi :

 

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Il y avait des problèmes d'organisation, d'hôtellerie et de transports [à La Rochelle, ndlr]... C'est une question récurrente depuis six, sept ans. A une époque, le nom de Marseille avait circulé.

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Et comme l'a rappelé samedi, visiblement compréhensif, le premier secrétaire fédéral du PS de Charente-Maritime, Cyril Chappet, "le PS s'est lassé de l'attitude d'élus rochelais depuis 2 ans". De fait, le maire rochelais Jean-François Fountaine avait été exclu du parti pour canddiature indépendante lors des municipales de 2014... Cyril Chappet a insisté :

 

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Notre Parti fait le choix de se rendre dans une ville socialiste.

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