SILENCE RADIO - Ce jeudi 25 juin, l'affrontement entre les taxis et UberPop a *un tout petit peu* dérapé aux abords de Paris. Véhicules retournés et vandalisés, chauffeurs agressés, clients laissés à leur triste sort... Des scènes de violence qui ont monopolisé les médias et trouvé un large écho sur les réseaux sociaux, occupant une (très) grande part des discussions. Sur le terrain, c'est le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve qui a géré le dossier. Mais à côté de cette gestion IRL... rien. On attend encore un signe de vie des comptes Twitter de l'Élysée et de Matignon.
Pourtant, @gouvernementFR et @Elysee_Com (compte conçu pour fact-checker infos et rumeurs en temps réel) sont rarement silencieux, adeptes de la com' ultra-réactive et inventive. Malgré de nombreux messages les interpellant, ce jeudi, ils n'ont donc pas réagi. Certains internautes s'en sont fait la remarque :
Bah alors @gouvernementFR et @Elysee_Com, vous avez pas une petite infographie pour nous parler des #taxis à Paris ?
— Elbrix (@elbrix) 25 Juin 2015Du côté des comptes personnels de François Hollande et Manuel Valls, c'est presque la même chose. À Bruxelles, le chef de l'État a parlé de la Grèce et le compte officiel de la présidence a relayé son message. Le Premier ministre, pour sa part, est en Colombie. Et au beau milieu des affrontements entre taxis et VTC, il a tenu à faire savoir que tout allait pour le mieux, merci pour lui :
Arrivé hier soir à Bogota. Heureux de pouvoir contribuer à resserrer encore davantage les liens qui unissent la France et la Colombie. MV
— Manuel Valls (@manuelvalls) 25 Juin 2015Un peu plus tard, il a cependant condamné "avec la plus grande sévérité" ces violences "inadmissibles", promettant que leurs auteurs "seront poursuivis".
Pourtant, ce n'est pas comme si personne n'avait *discrètement* tendu une perche aux équipes de communication du Premier ministre et du président de la République. Une certaine Courtney Love a directement demandé à François Hollande de "ramener son cul à l'aéroport" où elle vivait une situation délicate, prise en "otage" qu'elle était. Mais non, décidément, @gouvernementFR et @Elysee_Com n'avaient rien à dire.