Tranquilou, Christian Estrosi profite d'une question au gouvernement pour dire adieu à ses collègues députés

Publié à 15h28, le 29 mars 2016 , Modifié à 15h55, le 29 mars 2016

Tranquilou, Christian Estrosi profite d'une question au gouvernement pour dire adieu à ses collègues députés
Christian Estrosi © Capture d'écran France 3

Christian Estrosi s'apprête à démissionner de son poste de député. Président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, il prend ses cliques, ses claques, et part du palais Bourbon . Sauf que celui qui fut élu pour la première fois député en 1988 ne pouvait pas quitter l'hémicycle sans un mot pour ses collègues.

C'est donc tout naturellement que l'élu Les Républicains a posé une question au gouvernement, ce mardi 29 mars, lors de la séance dévolue à cet exercice. Mais plutôt que de soulever un vrai problème, Christian Estrosi a surtout parlé de lui. Dès le début, applaudi par certains collègues, le président de PACA a évoqué son départ :

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Monsieur le Premier ministre, dès l'instant où il m'a été confié de porter ici la voix d'une part du peuple français, j'ai essayé de m'en montrer digne  comme sans doute la plupart d'entre vous et mes convictions gaullistes n'ont jamais changé.

 

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Par la suite, Christian Estrosi a bien parlé du chômage, de l'industrie française qui "s'éteint à petit feu" et des réformes qu'il faudrait mener. Puis, il est revenu sur son départ. Et soudain, en pleine question, le président de PACA a évoqué son parcours et dit au revoir à ses amis de l'Assemblée nationale :

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Un dernier mot pour vous mes chers collègues pour remercier ceux des Républicains et du Centre qui ne m'ont jamais fait défaut, et saluer ceux de tous bords avec lesquels j'ai entretenu des relations constructives.

 

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Normal.

Manuel Valls lui a répondu, saluant le parcours du député qu'il a appelé d'un glorieux "monsieur le ministre".

Il a ajouté :

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Vous quittez cette assemblée et je veux saluer l'engagement qui a été le vôtre avec vos convictions. Et si nous avons eu souvent, parfois, des points de vue opposés, vous comme maire de Nice, moi comme ministre de l'Intérieur, nous avons toujours travaillé avec, me semble-t-il, au-delà de ces convictions, le sens de l'intérêt général et je voulais saluer votre parcours comme parlementaire de la République.

 

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Ce dernier coucou depuis les rangs de l'Assemblée n'a tout même pas plu à certains. Le député PS Alexis Bachelay s'est par exemple ému du comportement de l'élu LR, se demandant sur Twitter s'il n'y a pas "des sujets plus importants" que Christian Estrosi "dans le pays"…

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