Trappes : le gouvernement fait savoir qu'il n'est pas encore en vacances

Publié à 13h22, le 20 juillet 2013 , Modifié à 13h26, le 20 juillet 2013

Trappes : le gouvernement fait savoir qu'il n'est pas encore en vacances
(Maxppp)

Le gouvernement n'est pas encore en vacances et le fait savoir. Manuel Valls et Benoit Hamon ont réagit aux événements survenus à Trappes dans la nuit de vendredi à samedi. 

Sa réaction était attendue, elle est arrivée autour de midi. Benoit Hamon, élu député dans la ville des Yvelines en juin 2012 et aujourd'hui ministre de l'Economie sociale et solidaire, a condamné "les actes de violence de la nuit dernière avec la plus grande fermeté".

Par l'intermédiaire d'une série de tweets le ministre a livré son sentiment après la nuit de violence qui a secoué la ville. "Ces agressions à Trappes contre les policiers et les actes de dégradation des biens privés ou publics sont inacceptables", a-t-il lancé. 

Benoit Hamon demande de l'intransigeance, tant contre les violences contre les policiers que contre les actes de racisme. 

Le devoir de l’Etat est de faire respecter la loi républicaine partout sur le territoire national et d’être intransigeant tant vis à vis des violences contre les policiers que vis à vis des actes de racisme qui se sont succédés ces dernières semaines. 

Et à ce niveau, le ministre estime l'Etat a déjà montré sa fermeté contre les actes islamophobes :  

"Inacceptables". C'est le terme utilisé par Manuel Valls pour qualifier les violences de Trappes. Au cours d'un point presse lors d'un déplacement à Marseille, le ministre de l'Intérieur, sur lequel la droite essaie de mettre la pression, a annoncé que "des effectifs nombreux sont déployés et resteront déployés toute cette fin de semaine".

Sans évoquer les circonstances de ces violences, il les a jugé "inadmissibles" : 

S'en prendre aux forces de l'ordre, aux institutions, aux biens publics n'a aucun sens, ne règle aucun problème et est inadmissible.

Pour les ministres, le début officiel des vacances sera le 2 août. Deux semaines maximum, mais François Hollande les a déjà invité "se bouger" tout l'été.

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