Un ancien adjoint de Christian Estrosi dénonce la "tartufferie" de l'ex-maire concernant la sécurité de la Promenade des Anglais

Publié à 07h54, le 21 juillet 2016 , Modifié à 07h54, le 21 juillet 2016

Un ancien adjoint de Christian Estrosi dénonce la "tartufferie" de l'ex-maire concernant la sécurité de la Promenade des Anglais
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Christian Estrosi a demandé, mercredi 20 juillet,la saisie de la police des polices après l'attentat perpétré à Nice le 14 juillet. Le président de Provence-Alpes-Côte d'Azur s'interroge notamment sur les mesures de sécurité mises en place sur la Promenade des Anglais et l'absence de blocs de béton pour empêcher, ou au moins ralentir, l'entrée du camion. "Pour l'Euro 2016, ils avaient été positionnés pour faire des chicanes. Cette disposition n'a pas été reproduite le 14 juillet", a ainsi souligné l'élu LR à Nice-Matin , mercredi.

Dans la soirée, c'est son ancien adjoint à la Sécurité, Benoît Kandel, qui lui répondu. Viré de la majorité niçoise en 2013, l'homme roule désormais pour le Front national, rappelle le Huffington Post . Sur Facebook, mercredi, l'ancien adjoint dénonce le comportement de Christian Estrosi. Il écrit :

"

Christian Estrosi se demande aujourd'hui pourquoi des plots en béton n'ont pas été installés par le préfet sur la Promenade des Anglais... Mais quel Tartuffe ! C'est toujours la police municipale de Nice qui installe ce type de matériel.


Elle a un camion spécialement équipé pour faire cela. Je le sais. C'est moi qui ai fait acheter ce véhicule en 2009... La police municipale de Nice est très efficace. Encore faut-il qu'elle soit commandée...

"

En résumé, Benoît Kandel explique que des mesures de sécurité auraient très bien pu être prises si Christian Estrosi avait pris la peine d'en faire la demande. Et que la préfecture n'est pas responsable des manquements observés.

Depuis l'attentat du 14 juillet, le président de PACA dénonce des manquements en matière de sécurité. Il accuse notamment le ministère de l'Intérieur de trahir la vérité et de communiquer de faux chiffres sur les effectifs présents le 14 juillet. Selon lui, "les policiers étaient moins nombreux [qu'en 2015] alors que nous étions pourtant en plein état d'urgence", a-t-il déclaré à Nice-Matin. 

 

 

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