VIDÉO – Hamon révèle avoir "été destinataire de témoignages de victimes de harcèlement dans le périmètre de (sa) campagne"

Publié à 10h08, le 23 octobre 2017 , Modifié à 10h08, le 23 octobre 2017

VIDÉO – Hamon révèle avoir "été destinataire de témoignages de victimes de harcèlement dans le périmètre de (sa) campagne"
Benoît Hamon. © Capture d'écran France Inter.

Avec l’affaire Weinstein et le hashtag #Balancetonporc , la parole se libère et de nombreuses femmes témoignent sur les violences et les faits de harcèlements auxquels ont été et sont encore confrontées les femmes dans la sphère publique. Interrogé sur cette problématique ce lundi 23 octobre sur France Inter, Benoît Hamon révèle avoir reçu des témoignages de harcèlement dans le cadre de sa campagne présidentielle. Il précise que l’affaire est aujourd’hui devant la justice. Ainsi raconte-t-il :

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J’ai été, avant même l’affaire Weinstein, non pas témoin mais destinataire de témoignages de jeunes femmes qui ont été victimes de harcèlement, peut-être d’agressions sexuelles. Une enquête est en cours. Je les ai reçues avec le député européen Guillaume Balas, puisque ça se situait dans le périmètre de notre campagne. Nous leur avons proposé un avocat, encouragé à porter plainte. Désormais l’affaire est en justice.

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Il n’en dira pas plus et refusera de donner des noms. Mais Benoît Hamon, désormais à la tête du mouvement du 1er juillet et qui veut poser des "actes de résistance" avec Jean-Luc Mélenchon , assure que "les conclusions" ont été tirées de cet épisode de sa campagne. "Pour nous-même : essayer d’imaginer de quelle manière mieux être vigilants par rapport à ce genre de phénomènes. Parce qu’ils existent dans toute organisation régie par des rapports de pouvoir, encore plus", explique l’ancien socialiste qui a créé, au sein de son mouvement, "un fonds de solidarité" pour les femmes victimes de harcèlement ou d’agressions sexuelles :

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A partir de là, plutôt que de créer une cellule d’écoute au sein du mouvement que nous avons créé - il y a des médecins, des psychologues qui sont mieux à même de le faire -, c’est d’avoir un dispositif qui oriente les femmes qui voudraient porter plainte vers ces dispositifs, vers la police. Et nous avons créé, parce que ça peut être parfois nécessaire pour le faire, un fonds de solidarité financier pour accompagner financièrement ce genre de cas.

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Un passage à voir en vidéo ci-dessous, isolée par France Inter :

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