Alain Lamassoure, candidat UMP en Ile-de-France aux Européennes, "n'envisageait pas de quitter le Sud-Ouest"

Publié à 13h29, le 27 avril 2014 , Modifié à 14h51, le 27 avril 2014

Alain Lamassoure, candidat UMP en Ile-de-France aux Européennes, "n'envisageait pas de quitter le Sud-Ouest"
Alain Lamassoure en octobre 2009. (MaxPPP/Jonathan Rebboah)

"CRÈVE-CŒUR" - Il est la principale tête de liste de l'UMP pour les élections européennes, qui ont lieu du 22 au 25 mai prochains. Mais pour Alain Lamassoure, auparavant élu dans le Sud-ouest, cette promotion a été vécue comme un "crève-cœur".

"Je n'envisageais pas de quitter le sud ouest", explique Alain Lamassoure dans une interview au site d'actualités régionales Aqui.fr. Mais il a dû s'incliner devant la logique de son parti, qui lui a préféré, dans le Sud-Ouest, l'ancienne ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie :

C'est un choix fait par les dirigeants du parti, proposé par les trois anciens premiers ministres et l'accord de l'ancien président de la République ; c'est une responsabilité qu'on ne peut pas refuser.

Reste que l'ancien ministre délégué au Budget et aux Affaires européennes, né à Pau, se serait bien vu rester dans sa région d'origine :

Je ne vous cache pas qu'avoir quitté le sud ouest était un crève cœur. Je suis entré en politique en 1986 au Pays Basque et toute ma carrière s'est faite au Pays Basque en Aquitaine et dans le sud ouest.

Ce regret peut évoquer celui de Vincent Peillon, candidat dans le Sud Est pour le Parti socialiste, qui, lui, se serait bien vu tenter sa chance dans le Nord-Ouest, et avait fustigé "un choix qui résulte des résultats du congrès" du PS, avant de devoir s'excuser. De son côté, Alain Lamassoure nuance immédiatement cette idée de "crève-cœur" :

Être tête de liste dans la région capitale pour les européennes ça veut dire être le principal porte drapeau de l'UMP pour les européennes. C'est un symbole de l'engagement européen fort de mon parti car j'y suis considéré comme un des européens les plus fervents.

L'UMP, douée d'un "engagement européen fort" ? Pas à l'unanimité, alors. Cité dans un Indiscret du Journal du Dimanche daté du 27 avril, le même Alain Lamassoure s'est ému de la tonalité très eurosceptique d'une tribune signée par Laurent Wauquiez, Henri Guaino et une quarantaines de parlementaires UMP (dont Patrick Ollier, le mari de Michèle Alliot-Marie).

Et, ayant repoussé par SMS la demande de rendez-vous formulée par Laurent Wauquiez, il s'est fendu de ce commentaire peu amène :

Wauquiez et Guaino salissent le quinquennat de Sarkozy.

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