Allocution post-Européennes : le (nouveau) lapsus de François Hollande

Publié à 07h10, le 27 mai 2014 , Modifié à 07h10, le 27 mai 2014

Allocution post-Européennes : le (nouveau) lapsus de François Hollande
© Maxppp.

C’est un nouveau lapsus du chef de l’Etat. Révélateur, mais de ce que François Hollande aurait souhaité voir comme résultat des élections européennes. Dans son allocution télévisée, enregistrée lundi 26 mai, la langue du président a d’emblée fourché :

C’est vrai, partout les partis européens progressent.

Et de poursuivre sur la situation particulière des partis d’extrême droite après l’arrivée en tête, au soir du 25 mai, du FN en France :

Mais c’est en France, pays fondateur de l’Union Européenne, Patrie des droits de l’homme, pays des libertés que l’extrême droite arrive aussi largement en tête.

Sauf que, bien évidemment, François Hollande voulait dire que "partout les parti anti-européens progressent", malgré le fait que le script du speech – enregistré on le répète – envoyé aux rédactions comportait bien la formulation employée par le chef de l’Etat.

Au Scan, l’Elysée a confirmé le lapsus présidentiel.

Le lapsus est un classique du verbe politique. Et François Hollande, depuis son élection à l’Elysée, n’en est pas avare. Ainsi avait-il parlé du "peuple chinois" au lieu du "peuple japonais", lors d’un déplacement au Japon en juin 2013. Plus récemment, lors de son passage sur BFM TV le 6 mai 2014, il avait évoqué "l’enlèvement" de Leonarda avant de se reprendre et de parler d’arrestation.

Du rab sur le Lab

PlusPlus