Bernard Arnault, le patron de LVMH, est nostalgique. Invité du journal de TF1 le 23 juin 2014, il a réitéré ses compliments envers la politique économique de François Mitterrand et son ministre des Finances de l'époque, Pierre Bérégovoy.
Voici l'interview de Bernard Arnault sur TF1:
Interrogé sur l'exode de certains jeunes entrepreneurs français, Bernard Arnault affirme que la scène politique n'est pas assez au fait du domaine économique:
Je comprends qu'en France, il y a une certaine forme de conservatisme, qu'il y a une méconnaissance de la réalité des entreprises qui est malheureusement répartie, notamment dans les milieux politiques et depuis toujours, que cela soit de droite ou de gauche.
Pourtant, le patron de LVMH se veut optimiste et cite des "contre-exemples":
Un des contre-exemples que je cite souvent c'est à l'époque de François Mitterrand. Un président de gauche, un ministre des Finances également de gauche, que je connaissais d'ailleurs, Pierre Bérégovoy qui a fait une politique pro-entreprises. Il a réussi à motiver à cette époque-là à motiver les entrepreneurs français pour créer des entreprises, les développer en France en leur donnant l'envie de le faire.
Bernard Arnault avait fait l'objet d'une polémique en septembre 2012 lorsqu'il avait demandé sa naturalisation belge, ce qui avait provoqué la réaction de certains membres gouvernement et de François Hollande qui déclarait en novembre 2012: "Les vrais entrepreneurs, ce sont ceux qui sont dans l'action, qui restent en France".