YOYO - Cinq "frondeurs" de moins. Entre le vote du volet recettes du budget de la France, la semaine dernière, et celui du budget de la Sécurité sociale, mardi 28 novembre, le camp des abstentionnistes du PS a perdu cinq députés, dont l'ex-ministre Delphine Batho, trop occupée par le festival du film ornithologique pour venir dans l'hémicycle.
Le budget de la Sécu a tout de même été adopté, une nouvelle fois à une courte majorité : 270 voix pour, 245 contre et 51 abstentions, dont 34 d'élus socialistes, contre 39 sept jours plus tôt (et 56 au total). Le détail complet du vote est disponible ici.
Les anciens membres du gouvernement Benoît Hamon et Aurélie Filippetti, en revanche, sont restés sourds aux appels à la responsabilité de la part de l'exécutif et se sont à nouveau abstenus.
Dans le détail, sur ce vote, les "frondeurs" perdent sept voix mais en gagnent deux. Parmi les socialistes abstentionnistes la semaine dernière mais pas ce mardi, on trouve donc :
Delphine Batho
Michel Vergnier
Jean-Patrick Gilles
Geneviève Gaillard
Kléber Mesquida
Jean-Louis Bricout
Philippe Nogues
Et les deux petits nouveaux sont :
Stéphane Travert (qui avait voté pour la première partie du budget de l'État)
Sandrine Doucet (qui n'avait pas pris part au vote)
La modulation des allocations familiales en fonction du revenu, comprise dans ce texte, faisait notamment hurler une partie de la majorité.
Le Front de gauche et le groupe UMP ont voté contre ce texte que le Sénat examinera à son tour à compter du lundi 10 novembre. Les élus UDI ont majoritairement voté contre, à l'exception des abstentionnistes Maina Sage et Jean-Paul Tuaiva. Les radicaux de gauche ont voté pour sauf Thierry Robert (contre) et Jean-Noël Carpentier (abstention). Chez les écologistes, trois députés ont voté pour le texte (Éric Alauzet, Paul Molac et François-Michel Lambert) et les 14 autres se sont abstenus.