"Sur une partie de ses analyses, je partageais ce que Buisson a écrit et dit", reconnaît Hortefeux

Publié à 12h33, le 10 mars 2014 , Modifié à 12h35, le 10 mars 2014

"Sur une partie de ses analyses, je partageais ce que Buisson a écrit et dit", reconnaît Hortefeux
Brice Hortefeux (Reuters)

FAUT PAS TOUT JETER - Brice Hortefeux le reconnait volontiers : l’ami de 30 ans de Nicolas Sarkozy connait "peu" Patrick Buisson, l’ex-conseiller de l’ancien président, accusé d’avoir enregistré ce dernier à son insu. Il le connait "peu" mais suffisamment, apparemment, pour se souvenir de ses idées, comme il l’a confirmé, lundi 10 mars, sur RTL.

Je dois reconnaître que sur une partie de ses analyses, notamment dans son analyse de la société française, de ses attentes, de ses préoccupations, je partageais ce qu’il a écrit et ce qu’il a dit.

Dans l’un des extraits publié par Le Canard Enchaîné et daté du 27 février 2011, Patrick Buisson et Nicolas Sarkozy évoquent le cas du ministre de l’Intérieur, condamné quelques mois plus tôt pour injure raciale. "Vous n’avez pas d’état d’âme sur Brice ?" demande le chef de l’État, qui doit annoncer le jour-même le remplacement d’Hortefeux place Beauvau par Guéant. Réponse de Buisson : "On en a tous. On aime tous Brice. Le problème c'est de faire un choix politique." Et le conseiller d’ajouter qu’en "matière d’immigration, Brice (Hortefeux) est inhibé".  

Proche de l’extrême droite et ancien directeur de la rédaction de l’hebdomadaire Minute, Patrick Buisson est, pour beaucoup, responsable de la radicalisation du discours de Nicolas Sarkozy dans l’entre-deux tours de la présidentielle de 2012. "Le principal reproche que je fais à Patrick Buisson c’est que son objectif, à mon avis, n'était pas de faire gagner Nicolas Sarkozy, il était de faire gagner Charles Maurras", avait notamment dénoncé, en juin 2012, Nathalie Kosciusko-Morizet, ancienne porte-parole du candidat UMP.. 

Du rab sur le Lab

PlusPlus