NAME DROPPING – Lors de son "meeting" à Bercy présentant ses propositions en matière de politique économique, Arnaud Montebourg s’est placé dans les pas de Matteo Renzi, le président du Conseil italien. Un dirigeant qu’il a de nouveau convoqué, ce vendredi 11 juillet, sur France Inter, pour démontrer que ses positions étaient largement partagées. Et ce, bien au-delà des frontières hexagonales.
Pour expliquer son happening, le ministre de l’Economie a assuré qu’on "ne peut pas rester dans le statu quo". Une volonté de mouvement, similaire à celle de Manuel Valls, qui constitue "son message".
"Et c’est un message important", se gargarise le troisième homme de la primaire PS de 2011, ajoutant, en mode name dropping :
C’est un message qui est important parce qu’il est partagé par Monsieur Renzi, président du Conseil italien, il est partagé par Monsieur Gabriel, le vice-chancelier, mon homologue et ami, ministre de l’Economie allemande, il est partagé par l’OCDE, par le FMI, par le président Obama.
[BONUS TRACK] La finance, c’est comme le cholestérol
C’est une métaphore qu’il affectionne, comme Bernard Cazeneuve qui avait déclaré que "les impôts, c’est comme le cholestérol". Mais pour Arnaud Montebourg, ce ne sont pas les impôts qui sont assimilables au cholestérol, mais la finance. Sur France Inter ce 11 juillet, le ministre, interrogé sur le fait de savoir s’il était un "ami de la finance", a répondu :
Nous avons constaté, avec Michel Sapin, qu’il y avait une bonne et une mauvaise finance. Un peu comme le cholestérol. La bonne c’est celle qui est patiente, qui accepte de financer l’économie réelle. La mauvaise, de court terme, qui fait des coups.
En avril 2014 déjà, Arnaud Montebourg assurait que "dans la finance comme le cholestérol, il y a la bonne et la mauvaise". Une formule qu'il avait utilisé également au Bourget, dès 2013.