Au soir du second tour des élections municipales, le Front national comptait dix mairies. Déjà une victoire pour le parti de Marine Le Pen. Et si certains maires ont eu depuis des soucis judiciaires , ont vu leurs comptes de campagne invalidés ou se sont fait remarquer par le recrutement d’identitaires (à Cogolin ou à Beaucaire ), d’autres ont rejoint le parti frontiste.
D’après Le Canard Enchaîné en kiosques ce mardi 23 décembre, depuis mars 2014, le FN avait déjà gonflé son nombre de mairies de dix à quinze, cinq maires s’étant découverts depuis le scrutin des affinités avec le parti de Marine Le Pen.
"Il faut désormais en ajouter deux autres", poursuit l’hebdomadaire satirique qui s’arrête sur le recrutement de ces deux nouveaux édiles. Ainsi Laurent Delmas, maire de la petite commune de Saint-Léger-en-Bray en Picardie, a-t-il pris sa carte d’adhérent au parti d’extrême droite. Il a été imité par Stéphane Montrelay, maire de Rans dans le Jura mais aussi, souligne Le Canard, militant syndicaliste à la CFDT. Un syndicat loin d’être, a priori, FN-compatible.